Avec Siriman de l'AUF de Bamako, nous vous avons préparé une série de vidéo où l'on vous propose différentes activités pour bien appréhender l'espace dans un studio de type Rapidmooc. Avec ce dispositif, dans lequel on peut enregistrer simplement des vidéos de cours de qualité, l'enseignant se retrouve face à son image en quelques sorte immergé dans son contenu pédagogique.
La tendance naturelle est alors de lire son contenu et de se regarder. Cela peut poser un léger soucis car la personne qui va visualiser par la suite les vidéos produites se demandera : Mais où est ce qu'il regarde? Mais qu'est ce qu'il regarder? Car lui ne connait pas le dispositif de captation.
Alors pour ne pas perdre l'attention de vos étudiants voici quelques petits exercices pour apprendre à poser votre regard et interagir avec vos contenus.
Je vous conseille de faire ces exercices avant de travailler vos supports. Par expérience cela aura un impact sur leur organisation!
J'ai pu participer au projet « Robot lycéen », conduit par la Région Auvergne - Rhône-Alpes, est l’une des premières expérimentations dans le monde d’une solution de téléprésence mobile mise au service d’élèves absents de l’établissement pour raisons médicales. Le projet s'est terminé en décembre 2016 mais les résultats sont d’ores et déjà probants et démontrent des bénéfices majeurs pour l’élève, mais aussi des évolutions positives pour la classe et parfois l’établissement.
Un projet partenarial autour d’une démarche d’innovation technologique en milieu scolaire
Le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a cherché courant 2013 à identifier des applications et usages possibles en matière de robotique de service. Après une première phase de co-construction du projet par les usages conduite par la Cité du Design de Saint-Etienne dans le cadre de sa démarche LUPI (Laboratoire des usages et pratiques innovantes), il a été décidé de mettre à disposition de quelques lycées des robots de téléprésence mobile, et d’en cibler l’usage sur des élèves empêchés, c’est-à-dire absents de l’établissement pour une période relativement longue en raison de problèmes de santé.
Le projet robot lycéen a débuté en janvier 2014 et l’expérimentation opérationnelle des robots de la rentrée 2014 et s'est terminée en décembre 2016. Elle aura été une première en France et en Europe. En effet, les possibilités offertes jusque-là aux élèves empêchés pour des absences de courte à moyenne durée étaient soit de se procurer les cours et de les étudier seuls à leur domicile ; soit dans certains cas de se voir proposés des cours à domicile. https://www.latribune.fr/regions/rhone-alpes/20140122trib000811211/qb-le-robot-qui-evite-aux-lyceens-malades-ou-accidentes-de-secher-les-cours.html
Avec le robot de téléprésence, les élèves expérimentateurs ont pu depuis leur domicile, pendant leur convalescence, assister en temps réel aux cours qui se déroulaient dans leur lycée, aux côtés de leurs camarades, et y participer en étant vus, entendus et en prenant la parole. L’utilisation du robot leur donnait également la possibilité de se déplacer de façon quasi autonome dans les salles de classe et les couloirs de l’établissement, ce qui constitue une différence majeure avec les solutions non mobiles de visioconférence qui peuvent exister par ailleurs.
Face à l’innovation technologique majeure que représentaient les débuts de la téléprésence mobile en 2014, la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est fixée, dans le cadre de cette expérimentation, trois objectifs principaux :
tester l’usage et analyser les apports de la robotique de téléprésence dans l’éducation, et plus particulièrement auprès des lycéens ;
répondre à un besoin d’accompagnement d’élèves temporairement éloignés de l’école en leur permettant de participer aux cours et à la vie de leur classe à distance
impulser et accompagner le développement d’une filière économique émergente et prometteuse en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour conduire le projet et faciliter sa mise en œuvre dans les lycées, la Région s’est entourée de plusieurs partenaires. Il s’agissait de combiner un éventail de compétences, à la fois sur le plan technique et en matière d’accompagnement socio-organisationnel, et d’être en mesure de tirer des conclusions solides de cette expérimentation.
Le service Numérique de la Direction des Politiques Territoriales de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a initié et piloté le projet. L’expérimentation a été conduite, suite à un appel d’offres, par un groupement de partenaires constitué dans une logique de complémentarité des rôles et des compétences :
L’entreprise AWABOT (société lyonnaise de robotique) chargée de la fourniture et de la maintenance des robots, et de la coordination technique du projet ;
Le centre ICAP (Innovation, Conception et Accompagnement pour la Pédagogie) de l’Université Lyon 1, chargé de l’hébergement de la solution, de la communication projet, de l’appui à la création d’outils de formation ;
Le Learning Lab de l’Ecole Centrale de Lyon, chargé de l’accompagnement général du projet (notamment accompagnement humain des lycées et formation des utilisateurs) ;
L’Institut Français de l’Education (Ifé - ENS de Lyon), chargé du suivi et de l’analyse des usages, ainsi que de l’appui à l’implantation de l’expérimentation dans les lycées ;
Le laboratoire ECP (Education, Culture, Politiques) de l’université Lyon 2 a été associé à l’équipe initiale en cours d’expérimentation, en vue d’approfondir l’analyse des usages et des impacts du robot de téléprésence sur les pratiques professionnelles des enseignants.
Des robots de type « QB » ont été installé dans trois lycées pilotes en septembre 2014 : le LEGT La Martinière - Montplaisir à Lyon ; le LEGT Jean-Michel Carriat à Bourg-en-Bresse ; le LEG Claude Fauriel à Saint-Etienne. Un quatrième robot a été mis à disposition de l’Unité Soins Etude (USE) de l’hôpital de La Tronche en mai 2015, en vue d’une utilisation par des élèves hospitalisés, puis a été transféré en aout 2016 à la Cité scolaire Elie Vignal de Lyon, accueillant des élèves présentant d’importants problèmes de santé et nécessitant une scolarité adaptée.
Un accueil contrasté dans les établissements scolaires et une mise en œuvre parfois difficile sur le plan technique mais une appropriation progressive
L’appropriation du robot lycéen et son utilisation dans l’établissement a varié en fonction de deux paramètres. D’une part la question des conditions matérielles et techniques d’implantation (qualité du réseau wifi, accessibilité handicapés pour que le robot puisse circuler dans les locaux). Et d’autre part la question de l’acceptabilité sociale par le corps enseignant : une partie d’entre eux ont en effet exprimé des réticences fortes à l’égard des robots, vus comme des machines impersonnelles menaçant l’enseignant dans sa fonction et risquant de déshumaniser la relation éducative entre élèves et professeurs. Ces enseignants craignaient notamment une atteinte à « l’intimité » qui existe au sein d’une classe entre le professeur et les élèves. Une autre partie des enseignants s’est néanmoins immédiatement portée volontaire, montrant de l’enthousiasme pour le projet. Afin de faciliter l’implantation du robot et de lever ces réticences, plusieurs mesures ont été rapidement mises en place : signatures par les élèves, leurs parents et les établissements eux-mêmes de chartes d’utilisation ; garantie donnée aux enseignants qu’il n’y avait aucune possibilité de captation vidéo (et donc potentiellement de diffusion sur internet) ; accueil du robot dans le classe sur la base du volontariat des enseignants. Sur les deux premières années d’expérimentation, ce sont 13 élèves qui ont bénéficié de ce robot dans le cadre d’absence allant d’une semaine à trois mois. Toujours utilisé dans le cadre d’une convalescence faisant suite à une maladie ou un accident, ce robot a été testé par des élèves issus de toutes les classes de la seconde jusqu’au BTS, présentent des profils social et scolaire variés.
Des bénéfices importants en termes de persévérance scolaire et de socialisation
Une enquête de suivi par questionnaire et par entretien a permis d’analyser le développement des usages de ce robot lycéen et d’en identifier les bénéfices et les inconvénients. Cette étude fait apparaitre une très forte convergence d’avis entre élèves expérimentateurs, enseignants et élèves des classes expérimentatrices. Les principaux bénéfices de la téléprésence correspondent à la continuité des apprentissages et au maintien de la socialisation lycéenne. Un élève expérimentateur explique que, pour lui, « c’est un outil merveilleux, cela m’a permis de sauver le temps passé à la maison, j’ai la sensation de n’avoir perdu que 20% des cours ». Une autre que « sans le robot, cela aurait été très difficile et très fatigant de rattraper l’intégralité de mes trois semaines d’absence ». Le maintien du contact avec les camarades et les enseignants est également vu comme une valeur ajoutée très importante, surtout pour des adolescents. Elle est placée en tête des bénéfices par les enseignants (80%) et en seconde place par les élèves.
La présence du robot lycéen est aussi considérée comme ayant un impact positif sur la solidarité entre les élèves et dans une moindre mesure sur le climat de la classe. Certains enseignants et personnels de direction interrogés confirment une tendance au développement de l’altruisme et la découverte des vertus du bénévolat chez quelques élèves qui se sont proposés comme élèves référents. La dimension innovante du robot lycéen est enfin fortement soulignée : 80 à 90% des acteurs interrogés pointent comme bénéfice de l’expérimentation le fait de participer à une innovation, d’être sensibilisé aux innovations technologiques du monde de demain et d’appartenir à un lycée de pointe.
Seuls deux bémols apparaissent suite à cette l’expérimentation. D’une part, si la téléprésence ne modifie pas foncièrement la relation de l’élève téléprésent avec ses camarades et ses enseignants, elle tend à diminuer les interactions. Mais il est à ce stade difficile de savoir si c’est la téléprésence en elle-même ou les conditions d’utilisation du robot (bugs, difficultés de connexion, ecran trop petit…) qui minore dans certains cas les interactions. D’autre part, l’absence de couverture wifi complète dans les lycées empêche le robot de fonctionner et de circuler de manière réellement satisfaisante, cantonnant encore trop souvent le robot à quelques salles de classe et empêchant l’élève utilisateur de participer à tous les moments de la vie de sa classe. Au final, on observe un niveau très élevé de satisfaction chez les élèves expérimentateurs, au sein de leur classe et chez les enseignants. Les bénéfices sont considérés comme nombreux et tangibles et les réserves émises portent non pas sur la téléprésence en elle-même mais sur les difficultés liées au fonctionnement du robot.
Le monde de l'enseignement et de la formation est traversé par des vagues d'innovation qui se succèdent de plus en plus rapidement. Avec l'arrivée du web , du haut débit, des TBI, du wifi, de wikipédia, des espaces numériques....
Ces technologies proposent des possibilités pédagogiques qui ne sont pas utilisées par tous les enseignants de la même façon.
Certains s'en accaparent rapidement pendant que d'autres les rejettent. Tous trouvent des arguments pour justifier de leur attitude.
La métaphore du crayon montre cette répartition des comportements entre ceux qui sont testeurs dès l'apparition d'une nouveauté et ceux qui la rejette ou qui ne veulent pas la voir.
Et souvent dans les détracteurs certains ont de bons arguments comme par exemple celui représenté dans ce dessin souvent utilisé par Marcel Lebrun
Pourquoi s'embêter avec la technologie pour faire la même chose que sans ?
Mais cela n'est pas spécifique au monde de l'éducation La courbe de diffusion de nouveaux produits d’Everett Roger Everett Roger a été introduite dans son livre « Diffusion of Innovations » en 1962. Cette théorie de la diffusion des innovations reste une des références aujourd’hui. L’idée principale est d’associer les différents groupes de clients correspondants aux différentes phases d’adoption d’une nouveauté. Certaines personnes sont plus ouvertes à la nouveauté et à l’innovation que d’autres. Donc il est essentiel pour l’entreprise de comprendre comment son innovation peut passer d’un marché niche à un marché de masse (qui présente toujours plus de 60% de part de marché) et comment elle peut favoriser ou accélérer cette évolution.
Les Innovateurs sont les plus sensibles à l’innovation. Ce sont les premiers clients d’une nouveauté dès leur sortie. Ils réalisent leurs achats sans avoir besoin de consulter les avis d’autres utilisateurs. Ces clients aiment partager leur expérience avec les autres sur une nouveauté quelconque. Les innovateurs représentent seulement 2,5% de la population.
Les Premiers Adeptes (ou « early adopters ») achètent rapidement un produit innovant. Ce sont des personnes qui aiment les nouveautés, ils les essayent et donnent leurs opinions. Ces clients représentent statistiquement 13,5% de la population.
La Majorité Précoce regroupe les clients réfléchis. Ils attentent les retours des premières expériences avant d’acheter un produit nouveau. Cette population représente 34%.
La Majorité Tardive attend que le produit soit employé par une grande population. Ils veulent des preuves de performance. Ils sont très influencés par avis des autres utilisateurs. Ils représente aussi 34% de la population.
Les Retardataires sont les derniers à accepter une innovation. Ce sont les clients les plus rationnels. Ils n’achèteront les produits nouveaux que quand ces derniers ont été testés et devenus courants ou même une « tradition ». Les retardataires sont de 16% de la population
En 1991, Geoffrey Moore Geoffrey Moore a introduit dans son ouvrage « Crossing the Chasm » un nouvel terme « the chasm » (l’abîme). Ils s’agit un passage entre les Premiers Adeptes et la Majorité Précoce. Ce passage est essentiel car c’est là où l’innovation sort de son marché niche et entre dans un marché de masse. L’innovation échoue s’il le marché n’atteint pas le seuil critique des Innovateurs et les Premiers Adeptes.
Et pour la petit histoire, on retrouve cette métaphore du crayon sous différentes formes
Nous avons reçu il y a maintenant un peu plus d'un an, un nouvel outil pour faciliter nos captations vidéos. Nous réalisons de plus en plus de captation sur des évenements en dehors du campus pour les diffuser en live quand il y a assez de débit. Nous avions besoin d'une solution facile à déplacer et à installer regroupant plusieurs fonctionnalités de Mélangeur vidéo-audio, codeur, enregistreur + stream sur youtube, titreuse et télécommande pour caméra
cette solution tout en un nous l'avons trouvé dans l'AWS750
Toutes les entrées sorties se trouvent à l'arrière comme le montre la figure ci dessus avec - 6 entrées vidéo(SDI, VGA ou HDMI)
- Fonctionnement 1080i/59,94,50 - 480i/59,94 et 576i/5 Le câble réseau étant lui sur le coté
On dispose aussi de deux écans tactiles avec une bonne sensibilité, mais on peut rajouter une souris! Les interfaces sont simples mais complètes. La mise en oeuvre est assez rapide, il suffit de brancher les câbles SDI ou HDMI pour les cameras et VGA ou HDMI pour l'ordinateur du présentateur et on est opérationnel. Pour le live la connexion réseau en RJ45 est nécessaire (pas de wifi) par contre le paramétrage pour le streaming m'a pris un peu de temps et il faut deux a trois minutes a chaque fois pour établir ce flux sur youtube. Il faut par contre comme pour tout captation préparer ses projet en amont, et il possible de les stocker sur le disque dur. Dans un projet on peut inclure des médias, des habillages des écrans PIP, les titrages...
Les plus de cette solution:
-Le gros + c'est que c'est facilement transportable -Tout est intégré -Facile de mise en œuvre -Sortie 1080
-Les moins de cette solution: 1-sur une conférence j'ai utilisé la sortie programme pour utiliser le montage et l'habillage pour le projeter sur l'écran dans la salle mais ce rendu avait un décalage inferieur à la seconde mais ça se ressentait donc j'ai du arrêter de le faire. 2-C'est une solution propriétaire fermée et pas très évolutive au niveau du hardware
Apres plusieurs tentatives pour formaliser les actions d'entraide en les formateurs de différents SDIS autour des formations numériques, nous y sommes enfin arrivés avec l'apport du Lieutenant Colonel Jean Pierre Blanc. Le consortium Enasis va permetre de mutualiser les ressources, les moyens, les contenus pédagogique autour d'une plateforme commune. Un beau projet qui arrive à point pour cette communauté de formateurs très dynamique.