Podcast proposé par Laurent Papot
Du 1 au 3 juin j'ai eu la chance de participer comme coach de l'innovation au Symposium organisée par l'Université de Montpellier.
La démarche est :
Innover, sortir de la norme, ajouter de l’audace à la créativité avec en prime,
une ouverture à l’international qui s’intègre pleinement à la thématique choisie « Converger nos différences » afin d’« Optimiser les approches des questions environnementales dans l’enseignement supérieur ».
Symposium 2023 : "CONVERGER NOS DIFFERENCES"
— Batier Christophe (@batier) February 2, 2023
Une initiative qui a pour objectif de démontrer comment la diversité pédagogique permet à l’université d’aujourd’hui d’aborder les enjeux de la transition écologique dans une approche complexe d’interdisciplinarité. pic.twitter.com/S0iWQqsCY1
le #ChatGPT ce n'est plus ce que c'était!
— Batier Christophe (@batier) January 9, 2023
:-) pic.twitter.com/SBSf8EAcUm
Au delà de l'outil il est intéressant de noter qu'il est possible d'utiliser son potentiel à travers d'autres outils de notre quotidien, voici une petite dizaine d'exemple:
1. Connectez votre ChatGPT à votre Whatsapp.
(Attention c'est pas encore très grand public pour l'installer)
Lien : https://github.com/danielgross/whatsapp-gpt
1- Je vous invite à un tour du monde de l'innovation sur cette super ressource:
http://letourdumondedelinnovation.latribune.fr/
2-On reprend la définition de l'innovation: (révision)
https://www.youtube.com/watch?v=oD7X3KvJAVk
5- Le lièvre et la tortue....dans la course à l'innovation celui qui part le premier a t il un avantage?
"Vous avez déjà très certainement entendu dire qu’il existerait un « avantage au premier entrant » ou « first mover advantage », selon lequel l’entreprise pionnière sur un marché bénéficierait d’un avantage concurrentiel significatif par rapport à ses suiveurs. L’idée sous-jacente est que le premier entrant peut en quelque sorte formater le marché à sa guise, construire une base de clientèle fidèle et imposer ses solutions techniques. C’est à partir de ce postulat qu’on recommande aux entreprises innovantes de chercher à défricher des marchés nouveaux et à découvrir des clientèles insoupçonnées.
Malheureusement, ce postulat ne résiste pas à l’analyse. Microsoft a ainsi été le premier à proposer une tablette, en 2001. Xerox a mis au point la première interface graphique pour ordinateurs en 1973. L’entreprise britannique DeHavilland a lancé le Comet, le premier avion de ligne à réaction, en 1949. EMI, que vous connaissez certainement comme maison de disques, a mis au point le premier scanner médical en 1971. Magnavox a été le pionnier des consoles de jeux vidéo en 1972. Le premier smartphone à écran tactile a été l’IBM Simon en 1992. Pourtant, aucune de ces entreprises n’a bénéficié du moindre avantage au premier entrant : elles ont bien été pionnières, elles ont bien défriché un nouveau marché, mais elles ont rapidement été supplantées par leurs suiveurs.
À l’inverse, Dell a été leader mondial du PC alors qu’il n’est entré sur cette industrie que très tardivement. Google n’a pas été le premier moteur de recherche. Facebook n’a pas été le premier réseau social et l’iPod d’Apple n’a pas été le premier lecteur de MP3. Le cas d’Apple est particulièrement flagrant : Apple n’a jamais été le premier entrant, pour aucun des ses produits, que ce soit le micro ordinateur, le lecteur MP3, le smartphone, la tablette ou la montre connectée. Dans tous les cas, Apple est un suiveur puissant et talentueux, mais jamais un pionnier. Comme le dit le proverbe d’innovateur : on reconnait le pionnier au fait qu’il a les flèches des Indiens plantées dans le dos.
Au total, il apparaît que la notion d’avantage au premier entrant est un mythe. L’important n’est pas d’être le premier, mais d’être le plus pertinent, le plus rapide, celui qui sera capable de mobiliser le plus de ressources, celui qui saura tisser l’écosystème le plus cohérent. Plutôt que d’avantage au premier entrant, on devrait donc parler d’avantage au meilleur concurrent, et donc tout simplement d’avantage concurrentiel. C’est après tout l’essence même de la stratégie."
6- Pour finir : Pour revenir sur les propos autour Apple, voici une synthèse sur les 3 leçons sur l'innovation en 12 ans chez Apple
1- Le consensus n'est pas votre ami
2-Avancer sans étape de validation
3-Méfiez-vous des idées reçues
7- Synthèse sur le rôle économique de l'innovation
https://www.youtube.com/watch?v=glT0R3OHL0I
Je suis vraiment contente de ce que cette UE m'a apporté! Je n'aurais jamais penser que l'innovation serait un sujet aussi diverse et vaste dans les secteurs qu'il touche ! J'ai beaucoup aimer les supports utilisés pour les cours ( qui sont innovant :) ) : en effet le support vidéo permet une explication devient plus abordable. Comme j'aime beaucoup les mini videos explicatives , je laisse ici une vidéo pas mal sur l'innovation !
https://www.youtube.com/watch?v=_BRPNTrW9ZQ
L'innovation sociale, c'est quoi?
Bonjour,
Si vous voulez en savoir d'avantage sur l'innovation sociale, la courte vidéo qui suit vous sera très utile afin de mieux comprendre le sujet :
Pour aller plus loin sur l'innovation technologique et la place qu'elle va occuper dans l'emploi. Voici une vidéo qui nous permet de nous interroger sur les impact des innovations technologiques et ici plus précisément les intelligences artificielles.h
ttps://youtu.be/06XDN5WMjnM
je mets ici la proposition de Zinah que je remonte des commentaires au billet!
Je propose de lire cet article qui nous propose presque 30 exemples de buisines modèle.
https://startupshelter.be/blog/exemples-innovation-de-business-model/
ainsi que de regarder cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=C9Nvqd8Q7pM
J'ai trouvé une vidéo intéressante sur le Business Model Canvas
https://www.youtube.com/watch?v=JNpz47Ezr78
L’avantage au premier entrant, c'est une fadaise from Xerfi Canal TV on Vimeo.
Le meilleure exemple d'innovation Marketing est chez Apple avec le "One more Thing " de Steve Jobs lors des Keynotes . Rappelons nous de l'Iphone en 2007 lors de la keynotes ou Steve Jobs commande chez Starbuck une énorme quantité de café. De plus il fait intervenir des grands patron qui glorifie son produit. Steve Jobs presente les problèmes liés au téléphones de cette époque et propose la solution L'Iphone ( avec un prix de 400 dollars)
Ainsi je vous invite à regarder la Keynote
https://www.youtube.com/watch?v=P-a_R6ewrmM
L'innovation marketing et commerciale concerne la manière ont le produit ou le service s’adresse au marché et aux clients. Ici on entend donc revoir, le positionnement, le conditionnement, la distribution, la vente, la relation client ect. L'entreprise peut donc choisir entre des innovations incréments, qui améliorent l’existant ou des innovations radicales qui transforment un marché ou créent un marché.
Une entreprise innovante, c’est une entreprise qui a des idées inédites, mais qui sait les mettre en oeuvres, c’est à dire qui peut les commercialiser des manières rentables. Elle doit donc explorer des idées nouvelles mais aussi les exploiter. Sauf que généralement si une idée est économiquement viable, elle n’est pas nouvelle. L’exploitation, est synonyme d’efficacité, d’analogies mécanique, de progrès par évolution; alors que l’exploration est synonyme de créativité, d’analogies biologiques, de progrès par révolution.
Donc pour qu’une entreprise soit innovante, il faut qu’elle sache allié exploration et exploitation.
Si on veut susciter l’innovation il y a deux postures envisageables:
La première dite technology push. Elle consiste a augmenter le budget R&D, et de ce dire que on trouvera bien quelque chose a vendre sur un certain marché. Mais la possibilité de succès est assez faible. De plus les innovations pourront n’avoir aucun lien avec la demande du marché.
La deuxième dite market pull, consiste a augmenter le budget du marketing. De cette manière, on sera capable d'analyser le marché et de voir un manque du consommateur et donc de faire en sorte de satisfaire les futurs clients. Sauf que généralement les études de marché sont différents du comportement effectif du consommateur.
Donc mieux faut essayer un prototype imparfait mais facile à arrêter et dont les conséquences d'échecs ne seront pas grave, que planifier rigoureusement un lancement à grande échelle.
Dans cette séance, on a aussi vu l’effet honda, c’est la rationalisation a posteriori d’événements qui relèvent du hasard et de la nécessité.
Bonjour à tous,
Quelques réflexions personnelles sur cette série de vidéos :
Le dilemme exploitation contre exploration est à mon avis un peu trop simplifié et je pense qu'il n'est pas viable d'isoler dans des bulles les explorateurs des exploitants, ce pour plusieurs raisons :
- dans les entreprises, les procédures et méthodes qui rigidifient l'exploitation se trouvent également de plus en plus présentes en R&D : reporting régulier, méthodes de créativité, gestion du budget et des portefeuilles de projets, documentation du processus de développement...
- le challenge d'une entreprise est de faire travailler des gens ensembles, et pour cela un point crucial est d'organiser la transmission des projets/données/informations entre les services, ce qui nécessite une organisation et des méthodes. Sans ça on a effectivement des bulles isolées et un ensemble stérile.
Un service R&D performant n'est donc pas uniquement un service créatif mais aussi un service capable d'organisation et de rigueur. Et à l'inverse un service de production performant doit être capable de créativité. Séparer les 2 aspects comme des entités inconciliables (un "paradoxe") est à mon avis une erreur.
Je trouve l'analyse de l'effet Honda intéressante, et elle est à mon avis un cas particulier d'un biais très présent dans le milieu de l'entreprenariat qui est connu plus généralement sous le nom de biais du survivant : on ne retient beaucoup plus les histoires des réussites, qui sont en plus souvent romancées, voir déformées par ceux qui en sont les acteurs et qui sont nécessairement biaisés. Alors qu'il y a en général des information beaucoup plus intéressantes dans les échecs. Le cas de Steve Jobs est assez parlant : il existe des dizaines de livres pour s'inspirer de sa "méthode" alors que les raisons de la réussite d'Apple - qui n'a rien inventé comme la vidéo le rappelle - sont complexes. Ce n'est donc pas forcément pertinent de s'inspirer la méthode d'une célébrité.
Voici un lien vers une conférence TEDx qui explique beaucoup mieux que moi de problème :
https://www.ted.com/talks/thomas_durand_mefiez_vous_des_conferences_ted_et_tedx?language=fr
Bonjour,
Pour approfondir le sujet, voilà ci dessous une vidéo intéressante sur l'innovation marketing
Un Kodak Bis : Nokia
Pour celles et ceux qui sont curieux d'en savoir plus sur l'innovation Jugaad (ou frugale), je vous propose cette vidéo qui traite de l'activité lancé par Paul Benoît, cité, plus haut par Navi Radjou lors de son intervention (8.22).
Parmi cette famille d'innovation il y a aussi les innovations managériales qu'on a pas trop développé ici. Je vous invite à regarder la vidéo qui suit qui est juste géniale. C'est deux étudiants en école de commerce qui on fait le tour du monde des innovations managériales et je trouve ça juste super, beaucoup d'entreprises devrait voir cette vidéo.
https://youtu.be/ZKC_kUcBBZI
Bonjour !
En guise d’introduction, il est possible de donner quelques définitions :
Innovation de procédés et d’organisation (surtout les entreprises, manière dont elle conçoit et gère ses produits relations internes / externes)
Innovation de procédés : mise en oeuvre de nouveaux procédés pour améliorer la productivité, les couts, réduire la consommation de matière première, améliorer la qualité …
=> Prendre en considération impact environnemental
Innovation organisationnel : gestion des connaissances, organisation travail, relations extérieures, les partenaires …Va souvent avec innovation procédés
Innovation managériale : La manière dont se distribue l’information au sein de l’entreprise.
Tout d’abord, Navi Radjou nous parle de l’innovation frugale et du fait que lorsqu’il était enfant, il était confronté à la rareté des ressources; l’eau était rationnée dans son pays d’origine.
Cette personne ne jetait rien et trouvait toujours une façon astucieuse de réutiliser les produits. Il fallait transformer les objets devenus inutiles en quelque chose d’utile à nouveau et ne pas gaspiller.
Il explique notamment avoir pu apprendre l’anglais grâce à un marchand de journaux qui vendait des journaux tout en anglais en bas de chez lui. Il a donc appris l’anglais de façon frugale.
Faire plus n’équivaut pas forcément à faire mieux car les ressources nécessaires pour faire plus vont en se raréfiant. Il faut donc réinventer la façon d’innover
=> Faire « plus » avec « moins ». Utiliser donc des ressources de manière plus efficaces. (Comme les régions en développement le font depuis toujours).
Au lieu de percevoir les contraintes de ressources comme un facteurs bloquant ils arrivaient à faire plus avec moins. Il prend pour exemple, un jeune homme qui a réussi à valoriser les déchets en créant un générateur d’électricité.
Innovation frugale —> Créer + de valeur en utilisant moins de ressource.
Pour diminuer l’énergie consommée : réduire l’écart entre l’offre et la demande qui consomme beaucoup d’énergie (et de temps) et génère beaucoup de déchets.
=> Produire au plus proche de la domaine. Fabriquer des produits en plus petite quantité et en utilisant beaucoup moins de ressources (grâce aux imprimantes 3D, FabLab …).
Il faut réutiliser les déchets au lieu de les recycler en circuit fermé —> économie en spirale.
Surmonter la rareté en s’appuyant sur l’abondance.
En conclusion il faudrait connecter le monde entier afin de créer une économie moderne qui serait frugale.
Ensuite, nous avons pu écouter Corentin de Chatelperron, un ingénieur qui travaille sur des projets de développement au Bangladesh. Il est parti 6 mois sur un bateau où il a du vivre en autonomie. L’objectif n’a pas pu être atteint réellement à cause de beaucoup de problèmes, il a donc fallu developper des technologies avec les moyens du bord pour atteindre les objectifs.
Par exemple, il aurait pu cultiver à petit échelle des micro-algues pour résoudre le problème de malnutrition de cet ingénieur.
Il est possible de recycler des déchets plastiques en carburant proche du gasoil. Comme il y a beaucoup de déchets plastique jetés dans la mer, cela pourrait constituer une ressource énorme.
Il n’y avait pas un manque de compétences, ni de temps, d’espace ou d’argent mais l’ignorance de l’existence de solutions.
Les populations dans le besoin n’ont pas accès à ces solutions. Il faut donc rendre plus accessibles et mieux diffuser ces soldons pour que les personnes puissent choisir une solution qui correspond le mieux à leurs besoins.
=> Partager des technologies à un niveau global pour stimuler le développement à un niveau local.
La conférence « Savoirs pour tous : Race for Water » était plutôt axée sur les effets indésirables du plastique sur les océans et sur le fait que le plastique était omniprésent sous forme de micro-plastique.
Enfin, nous avons pu en apprendre un peu plus sur les brevets. Il faut 18 mois a un brevet pour être publié après son dépôt mais une fois publié toutes les informations contenues dedans sont protégées.
Première video Créativité VS Innovation:
Enregistré le lundi 25 octobre 2021.durée 6 min. 16
Les 3 contextes d'innovation :
[Les petits rendez-vous de l’innovation québécoise]
Qu’est-ce que signifie l’innovation pour nos ministres? Voyez ce qu’ils ont répondu dans cette capsule qui lance le bal de la série Les petits rendez-vous de l’innovation québécoise!
Quelques traces d'activités étudiants :
Bonjour à tous !
J'ai trouvé les vidéos de cette semaine encore plus concrètes que celles des semaines passées, j'ai trouvé que les idées proposées et les exemples était plus représentatifs et plus parlant de ce qu'est l'innovation. Je trouve qu'avec des exemples on comprend mieux ce qu'est l’innovation plutôt que quand on essaie de la définir exactement. Après avoir regardes les 3 vidéos j'en ai retenu quelques idées.
Créativité et Innovation -- Innover c'est pas compliqué :La première vidéo est une vidéo où Arnaud Groff, directeur d’Inovatech 3V, est interrogé pour nous parler de l’innovation et de la créativité. Ce sont deux termes qui sont fréquemment confondus et pourtant ils ne reflètent pas la même idée. Selon lui, afin de définir le mieux possible ce qu’est l’innovation il faut en revenir à la racine latine « innovare » qui signifie « faire venir quelque de fécond dans l’ordre établit ». L’innovation se définit comme la fécondité et la création de la leur, faire venir quelque chose approprié, et la nouveauté. Dans la créativité il ne faut pas chercher une idée totalement nouvelle mais parfois voyager, prendre des idées et les adapter dans notre environnement.
Pour être innovant il faut savoir faire preuve de curiosité. La curiosité amène les innovateurs à sortir de leur zone de confort en quelque sorte, et à s’intéresser à d’autres choses déjà existantes pour s’en inspirer. Innover ne veut pas dire créer mais plutôt transformer ou améliorer l’existant. Notre environnement, la perception que nous avons de la réalité peut nous apporter des inspirations pour développer quelque chose sur ces fondations de différent. Bien sur comme le précise Arnaud Groff, il faut tout de même s’assurer que ce que l’on propose sera accepter dans notre environnement. En revanche, j’aimerais rebondir sur un aspect évoqué que je partage totalement, celui sur le fait que la France possède une vision technocentrée de l’innovation. La France a développé de nombreux centres de recherches technologiques, et s’assure de rester compétitive sur ce marché. Seulement je pense qu’en effet il y a un formatage de l‘esprit dans le sens où effectivement en France innovation rime avec technologie. La France se concentre sur le développement de machines, d’appareils toujours plus performants dans de nombreux domaines comme l’informatique, la biologie, l’agronomie… Mais je pense honnêtement que l’innovation n’est pas basée uniquement sur les nouvelles technologies. Elle pourrait très bien être concentrée sur la façon de penser, d’organiser, de développer, d’instruire… Les nouvelles technologies sont à la pointe de notre temps, elles sont utiles mais la façon de s’en servir et les raisons d’utilisations peuvent être à revoir. Je pense que part le biais des nouvelles technologies on oublie les capacités de l’homme et l’homme ne se fait plus assez confiance pour soumettre des idées qu’il juge intéressantes. Par exemple, Arnaud Groff nous dit que l’innovation contribue au développement culturel et économique du pays. Je pense qu’il n’a pas tort dans ce qu’il dit, seulement au lieu de développer de nouveaux systèmes pour attirer nous pouvons tout simplement repenser à la manière d’organiser, de gérer, de présenter et d’éveiller la curiosité chez le consommateur. La créativité participe bien au développement de l’innovation. Plus on est créatifs plus on éveille une certaine curiosité chez l’homme et cette curiosité l’amènerais à d’instruire, et pourquoi pas à son tour faire preuve de créativité en repensant la chose.
Charles Leadbeater: The era of open innovation :
En commençant son discours, Charles Leadbeater dit qu’il faut commencer par s’interroger sur le rôle exercé par les utilisateurs et les consommateurs. Pour illustrer son propos il prend l’exemple du V.T.T en disant que la théorie économique aurait laisser dire que l’inventeur du V.T.T était un gros fabriquant de V.T.T avec de nombreux chercheurs travaillant dans un gros laboratoire de R&D. Et c’est bien là le problème, ce n’est pas parce que de nombreux chercheurs, ingénieurs, réfléchissent et travaillent sur un produit qu’ils font preuve d’innovation. L’innovation doit avant tout répondre à des besoins et des attentes du consommateur. Cette idée parait finalement logique parce que innover un produit un service c’est bien mais il faut qu’il soit accepté sur le marché et auprès des consommateurs. Si un produit est développé mais que personne ne s’en intéresse c’est un cout colossal, du travail fournit dans le vent. Les consommateurs ont des demandes et l’innovation peut être u moyen de leur apporter satisfaction tout en étant créatif. Dans l’exemple du V.T.T il a été pensé et innové parce que le consommateur se plaignait des anciens vélos avec le guidon trop imposant et le poids du vélo trop lourd. Le V.T.T a alors été pensé sur le modèle des anciens vélos mais de manière à rectifier des plaintes des utilisateurs. Cette idée rejoint celle d’Arnaud Groff, pour être créatif et innover il ne faut pas chercher d’idée complétement nouvelles. Les grosses sociétés de production de vélos ont mis du temps avant de s’apercevoir que la production de V.T.T constituait un marché à elle seule. Cette idée me rappelle l’étude de cas sur le cas de Kodak. Lors de cette étude de cas on avait évoqué le fait que Kodak se disait que le monde du numérique ne représentait encore qu’un minuscule marché et qu’ils avaient le temps avant de se lancer dans ce domaine. Je trouve que pour les vélos c’est le même schéma qui se dessine, les grosses entreprises de production de vélos se sont dit que la production de V.T.T n’était encore que minuscule sur le marché et quand ils se sont aperçus de l’ampleur que prenait ces ventes ils se sont mis à penser à produire des V.T.T à leur tour. Mais c’est trop tard, l’idée est lancée, commercialisée, et ils ont du mal à rattraper le retard de développement. Certaines entreprises pensent qu’en ayant une taille imposante, et de nombreux chercheurs à son actif ils sont à l’abris mais c’est justement tout le contraire. Ce sont les entreprises qui innovent tout en étant créatif et en répondent à l’attente des utilisateurs qui remportent le marché. La créativité ne concerne pas des personnes spécifiques mais tout le monde, tout le monde est capable de penser une idée créative et de la développer.