mardi 31 mars 2020

Le e-learning c’est juste des vidéos de profs


Un article repris de 
https://www.lip-unige.ch/2020/03/31/infox6-le-e-learning-cest-juste-des-videos-de-profs/


INFOX#6 : « Le e-learning c’est juste des vidéos de profs  »

Mis en ligne le 31 mars 2020

Par Christophe Batier

 

E-learning : la dimension technologique de l’enseignement

Le e-learning désigne des enseignements se déroulant 100% à distance avec des modalités d’interaction synchrones ou asynchrones, médiatisées par un environnement numérique. Aujourd’hui, les outils permettant de gérer ce type de formations sont regroupés au sein de plateformes de cours appelées LMS (Learning Management System). Dans ces LMS on trouve des outils de diffusion de contenu, de communication, de suivi, de tutorat et d’évaluation.

Depuis le siècle dernier, j’accompagne les enseignants de différentes institutions dans l’élaboration de ce type de formation et je dois travailler sur la transposition de leur enseignement présentiel en dispositif en ligne. Cette expérience m’a appris que les enseignants avec lesquels j’ai travaillé se focalisaient le plus souvent sur les contenus qu’ils voulaient transmettre sans vraiment se préoccuper des tâches d’apprentissage que leurs étudiants auront à réaliser. Ainsi, j’ai souvent eu des discours du type : « pour mon cours en ligne, je vais juste mettre ma présentation Powerpoint, ou mes pdf ».

Plus récemment, depuis 6 ou 7 ans, ce discours a évolué sous l’influence du développement des MOOC (Massive Online Open Courses) pour lesquels d’une part le contenu est en grande partie sous forme de vidéos, et d’autre part la production de ces contenus vidéos est devenue relativement aisée. Finalement, il « suffit » de déposer des cours enregistrés en amphi ou en classe sur une plateforme pour qu’ils deviennent disponibles en ligne pour les étudiants. C’est ce que Claire Peltier a pu observer dans le cadre de ses travaux (Peltier, 2016).

Cette évolution de la perception du e-learning par les enseignants que l’on perçoit sur le terrain est liée aussi à l’évolution plus globale d’internet.

De façon générale, le trafic vidéo a énormément progressé pour devenir le trafic majoritaire avec 60% du trafic global d’internet en 2019.

Source : Statista

L’idée que la vidéo présente un intérêt pédagogique est aussi renforcée par le succès d’une plateforme comme Youtube et ses tutoriels pour apprendre à réparer sa voiture, démonter son ordinateur, réussir son gâteau au citron….

 

Mais un cours ce n’est pas un tutoriel !

En premier lieu, la durée n’est pas la même. Un tutoriel dure quelques minute, tandis qu’un cours peut se dérouler sur plusieurs heures. Le moteur pédagogique du tutoriel est le pas à pas, il se fonde sur le mimétisme. Si le geste est reproduit à l’identique, alors l’objectif sera atteint. L’objectif n’est pas l’apprentissage en tant que tel mais plutôt une réalisation qui implique l’exécution d’une procédure standardisée. Un cours mobilise quant à lui des savoirs, des notions complexes, un savoir-faire, des points de vue à confronter pour développer des compétences qui seront mises en œuvre dans d’autres contextes.

 

L’effet diligence ou la fossilisation des pratiques

Un effet pervers que j’ai pu observer est que, souvent, les enseignants avec lesquels j’ai travaillé, privilégient la diffusion des contenus de leur cours en produisant jusqu’à plusieurs dizaines d’heures de vidéo accompagnées quelquefois d’un nombre excessif de documents qui se traduisent alors par des Go de fichiers et par une avalanche d’information plus ou moins hiérarchisée. Ce faisant, ils oublient alors les dimensions qui relèvent de la communication, des activités, et de la prise en compte des motivations des étudiants. Les outils numériques disponibles en général, les LMS en particulier, offrent un potentiel d’innovation qui n’est alors pas suffisamment exploité. L’argument qui consiste à considérer « Je mets tout en ligne et on verra après » ne tient pas. Comme les premières voitures ressemblaient aux anciennes diligences, les premiers cours en ligne ressemblent aux cours en amphi. Marcel Lebrun qualifie ce phénomène de « fossilisation des pratiques » (2011). Le risque encouru est la production de cours en ligne qui relève d’une approche de l’enseignement essentiellement transmissive.

Dans une conférence de 2009, Pierre Dillembourg (2) avait annoncé la fin du e-learning si les LMS se contentaient de distribuer froidement des contenus sans y apporter de la vie. Il avait raison ! C’est malheureusement souvent dans un deuxième temps que les enseignants avec lesquels j’ai travaillé ont réalisé qu’ils avaient oublié de prendre en compte la nécessaire dynamique des interactions de leur cours.

 

Le paradoxe de la vidéo : la vidéo, ce n’est pas que du contenu

Les retours que j’ai pu obtenir de la part des étudiants sur ce type de cours montrent que ce sont les interactions et l’animation du dispositif qui font défaut. De manière plus précise, ils expriment le plus souvent un besoin impérieux de consignes claires, d’objectifs explicites, d’indications sur l’évaluation et des retours réguliers de la part de l’enseignant.

Les objectifs apparaissent parfois de manière textuelle en préambule. Mais, ils passent alors souvent inaperçus car ils sont noyés dans l’ensemble des ressources du cours. Une façon simple de les transmettre aux étudiants est de réaliser une vidéo présentant ce que l’enseignant attend de ses étudiants et comment il va animer son cours, un peu à la façon des vidéos teasers annonçant un nouveau MOOC. Mais dans ce cas, il est aussi souvent nécessaire de réaliser une vidéo présentant l’organisation du cours (3). Pour cette première vidéo, il est possible de présenter rapidement les contenus et les objectifs, et en même temps, d’expliquer l’organisation des interactions, d’informer sur les modalités d’évaluations en développant un discours susceptible de susciter la motivation des étudiants.

Généralement le cours est découpé temporellement sous forme de chapitres qui abordent des thèmes différents et qui permettent de répartir chronologiquement le travail. Une vidéo de consignes (3) introduisant chaque séquence permet alors d’expliquer ce découpage et les tâches à effectuer. Dans un LMS, ce type de vidéo peut être placé au début de la page contenant l’ensemble des activités de la semaine, du chapitre ou du thème. Les consignes peuvent porter sur l’organisation du travail, par exemple sur la constitution des groupes de travail.

Les activités proposées peuvent comprendre le visionnage de vidéos de contenus (3) produites ou non par l’enseignant car ces contenus sont peut-être déjà présents et accessibles. Le guide de 350 ressources culturelles et scientifiques francophones en vidéo peut alors être une source précieuse.


Les vidéos de débriefing (3) peuvent être utilisées au terme d’une activité d’apprentissage. Elles consistent, pour l’enseignant, à faire le bilan sur ce qui s’est passé dans le cours en s’appuyant de manière explicite sur les traces ou questions laissées sur le LMS.

Parmi les activités proposées, les vidéos réalisées par les étudiants peuvent également présenter un grand intérêt. Il peut être également intéressant, comme pour les vidéos réalisées par l’enseignant, de les offrir en accès libre à l’ensemble des étudiants du cours sur le LMS ou via un lien vers une plateforme vidéo.

Le e-learning, ce n’est donc pas que des vidéos de profs. Plus précisément le e-learning c’est n’est pas que des vidéos préparées par l’enseignant pour diffuser un contenu à apprendre. Une partie de ce type de vidéos peut provenir d’autres sources. L’usage de la vidéo peut être plus varié et plus riche car la vidéo peut être utilisée pour communiquer des informations aux étudiants, pour les motiver et pour les évaluer.

>>>>>>>>>>12 INFOX SUR LE E-LEARNING<<<<<<<<

Chargé d’innovation pour l’enseignement à l’UPF et en charge de deux projets principaux : le premier autour de l’hybridation des enseignements de l’UPF et le second sur la mise en place de campus délocalisés sur les archipels de la Polynésie.


Christophe Batier

Responsable du Pôle TICE Université de la Polynésie Françaisechristophe.batier@upf.pf

Webographie

Causerie autour du modèle IMAIP

Les nouveaux usages de la vidéo dans la formation

Dillembourg, P. (visioconférence du 06 mai 2009), Edition 2009 du Forum des T.I.C

Batier, C. Les différents types de vidéos pédagogiques.

Bibliographie

Peltier, C., (2016) Usage des podcasts en milieu universitaire : une revue de la littérature. International Journal of Technologies in Higher Education, 2-3,(13) pp. 17-35

 

Licence : CC by-nc

Repris de 



Toutes les infox

Infox#1 : Le e-learning, la formation à distance, ne conviennent qu’à un type d’étudiant en particulier
France Henri, Université TÉLUQ

Infox#2 : Si mes cours sont en ligne, on va me piquer mes idées pour les commercialiser
Samuel Nowakowski, Université de Lorraine

INFOX#3 : Une classe virtuelle est une classe sans âme
Christelle Lison, Université de Sherbrooke

INFOX#4 : Avec le e-learning on peut effectuer un contrôle très précis sur les apprentissages
Par Matthieu Cisel, Institut des Humanités Numériques. CY University

INFOX#5 : Pour passer à la distance, il faut tout reprendre à 0 ! (à venir)
Bernadette Charllier, Université de Fribourg

NFOX#6 : Le e-learning c’est juste des vidéos de profs
Par Christophe Batier : Université de la Polynésie Française

INFOX#7 : « Le e-learning n’est qu’une simple transposition d’un cours présentiel »
Par Claire Peltier, Université Laval

INFOX#8 : « En e-learning, l’enseignant transfère toute la responsabilité de l’apprentissage à l’apprenant »
Par Amaury Daele, HEP du Canton deVaud

INFOX#9 : « Pas de souci, c’est anonymisé ! ” … En êtes-vous certain ?
Par Christophe Reffay, Université de Franche-Comté

INFOX#10 : « Le e-learning, c’est de l’enseignement à distance  »
Par Florian Meyer, Université de Sherbrooke

INFOX#11 : « Après le CoViD-19 l’université n’existera plus : tout sera en ligne »
Par Bilal Said, Arts, Sciences and Technology University in Lebanon (AUL)

INFOX#12 : « Apprendre à distance, c’est moins de pression »
Par Gaëlle Molinari, Université de Genève

INFOX#13 : « Le e-learning, c’est avant tout une question de maîtrise d’outils techniques »
Par Daniel Peraya, Université de Genève



Rajout du 24 Juin 2021 :
Meta analyse sur l'impact de la vidéo de cours dans l'enseignement supérieur
https://journals.sagepub.com/stoken/default+domain/XK5QXBX6TVJFARNHFBZC/full

jeudi 12 mars 2020

Cours SINNO-10/10 Séance de synthèse

 



1- Je vous invite à un tour du monde de l'innovation sur cette super ressource:

 http://letourdumondedelinnovation.latribune.fr/

 

2-On reprend la définition de l'innovation: (révision)

 https://www.youtube.com/watch?v=oD7X3KvJAVk

What is Innovation MIT 15.390 New Enterprises, Fall 2013 View the complete course:
http://ocw.mit.edu/15-390F13 Instructor: Bill Aulet Discussion of the essential difference be...
 
 
 
3- Une video de synthése autour de processus d'innovation:  
 
Innovation Credits : NOVA Malaysia

 

4- Etude de cas Tesla 
 

5- Le lièvre et la tortue....dans la course à l'innovation celui qui part le premier a t il un avantage?

"Vous avez déjà très certainement entendu dire qu’il existerait un « avantage au premier entrant » ou « first mover advantage », selon lequel l’entreprise pionnière sur un marché bénéficierait d’un avantage concurrentiel significatif par rapport à ses suiveurs. L’idée sous-jacente est que le premier entrant peut en quelque sorte formater le marché à sa guise, construire une base de clientèle fidèle et imposer ses solutions techniques. C’est à partir de ce postulat qu’on recommande aux entreprises innovantes de chercher à défricher des marchés nouveaux et à découvrir des clientèles insoupçonnées.
Malheureusement, ce postulat ne résiste pas à l’analyse. Microsoft a ainsi été le premier à proposer une tablette, en 2001. Xerox a mis au point la première interface graphique pour ordinateurs en 1973. L’entreprise britannique DeHavilland a lancé le Comet, le premier avion de ligne à réaction, en 1949. EMI, que vous connaissez certainement comme maison de disques, a mis au point le premier scanner médical en 1971. Magnavox a été le pionnier des consoles de jeux vidéo en 1972. Le premier smartphone à écran tactile a été l’IBM Simon en 1992. Pourtant, aucune de ces entreprises n’a bénéficié du moindre avantage au premier entrant : elles ont bien été pionnières, elles ont bien défriché un nouveau marché, mais elles ont rapidement été supplantées par leurs suiveurs.
À l’inverse, Dell a été leader mondial du PC alors qu’il n’est entré sur cette industrie que très tardivement. Google n’a pas été le premier moteur de recherche. Facebook n’a pas été le premier réseau social et l’iPod d’Apple n’a pas été le premier lecteur de MP3. Le cas d’Apple est particulièrement flagrant : Apple n’a jamais été le premier entrant, pour aucun des ses produits, que ce soit le micro ordinateur, le lecteur MP3, le smartphone, la tablette ou la montre connectée. Dans tous les cas, Apple est un suiveur puissant et talentueux, mais jamais un pionnier. Comme le dit le proverbe d’innovateur : on reconnait le pionnier au fait qu’il a les flèches des Indiens plantées dans le dos.
Au total, il apparaît que la notion d’avantage au premier entrant est un mythe. L’important n’est pas d’être le premier, mais d’être le plus pertinent, le plus rapide, celui qui sera capable de mobiliser le plus de ressources, celui qui saura tisser l’écosystème le plus cohérent. Plutôt que d’avantage au premier entrant, on devrait donc parler d’avantage au meilleur concurrent, et donc tout simplement d’avantage concurrentiel. C’est après tout l’essence même de la stratégie."

 

6- Pour finir : Pour revenir sur les propos autour Apple, voici une synthèse sur les 3 leçons sur l'innovation en 12 ans chez Apple

http://www.fastcompany.com/3058271/lessons-learned/three-lessons-on-innovation-i-learned-during-my-12-years-at-apple

1- Le consensus n'est pas votre ami

2-Avancer sans étape de validation

3-Méfiez-vous des idées reçues

 

 7- Synthèse sur le rôle économique de l'innovation 

https://www.youtube.com/watch?v=glT0R3OHL0I

L'innovation et ses effets sur la croissance et l'emploi - Philippe Aghion Initié par les professeurs Alain Prochiantz, Administrateur du Collège de France, et Philippe Aghion, titulaire de la chaire "Économie des Institutions, de l...

Quelques traces d'activités étudiants :                                                                                


Je suis vraiment contente de ce que cette UE m'a apporté! Je n'aurais jamais penser que l'innovation serait un sujet aussi diverse et vaste dans les secteurs qu'il touche ! J'ai beaucoup aimer les supports utilisés pour les cours ( qui sont innovant :) ) : en effet le support vidéo permet  une explication devient plus abordable. Comme j'aime beaucoup les mini videos explicatives , je laisse ici une vidéo pas mal sur l'innovation !

https://www.youtube.com/watch?v=_BRPNTrW9ZQ

2mn pour comprendre l'innovation FR La vraie définition de l'innovation... enfin !

 


vendredi 6 mars 2020

LudoviaPF édition 2020 : TRANSITIONS



Deuxième édition de LudoviaPF !


Cette année le thème retenu Transitions avec un s!
Avec un programme chargé et varié en alternant les parties techniques avec des moments plus pédagogiques :

De nombreuses vidéos ont pu entre enregistrées vous permettant de retrouver nos échanges :

jeudi 5 mars 2020

Cours SINNO-9/10 innovation sociale


 






 L'innovation sociale, c'est quoi? 

 
Une innovation sociale est une nouvelle idée, approche ou intervention, un nouveau service, un nouveau produit ou une nouvelle loi,
un nouveau type d’organisation qui répond plus adéquatement et plus durablement que les solutions existantes à un besoin social bien défini, une solution qui a trouvé preneur au sein d’une institution, d’une organisation ou d’une communauté et qui produit un bénéfice mesurable pour la collectivité et non seulement pour certains individus. La portée d’une innovation sociale est transformatrice et systémique. Elle constitue, dans sa créativité inhérente, une rupture avec l’existant.
innovation sociale.jpg

 

Quelques études des cas d'Innovation Sociale
 
 
 Pour vous aider si vous le voulez, je vous proipose Le wiki prise de note collaborative : 
prise de note collaborative sur la conférence de Joeri van den Steenhoven
 
Pour aller plus loin :
http://crises.uqam.ca/

CRISES L'axe de recherche Entreprises collectives du CRISES offre un séminaire De l'utilité de Desroche et Vienney pour l'entreprise collective et l'innovation sociale, le jeudi 21 avril. À l'UQAM et en vidéoconférence avec l'Université Laval (d'autres sites peuvent être ajoutés). Inscriptions requises.
 
Une communauté sur facebook autour de l'innovation sociale
https://www.facebook.com/innovation.sociale.7?fref=ts
 
 

Quelques traces d'activités étudiants :                                                                                

Bonjour,

Si vous voulez en savoir d'avantage sur l'innovation sociale, la courte vidéo qui suit vous sera très utile afin de mieux comprendre le sujet :

 




jeudi 27 février 2020

Cours SINNO-8/10 innovation technologique

 






 

 
Le hold-Up du numérique
BlendWebMix - Le hold-Up du numérique Animé par Philippe Meda
https://www.youtube.com/watch?v=X-w6qoDVykU
Table ronde n°2 : Innovations technologiques, quels impacts sur les emplois ?
David ENCAOUA - Professeur de sciences économiques Université Paris 1 
 
 
 
 
Pour aller plus loin
 
https://www.youtube.com/watch?v=hhEA2ROLLtM
Electrosphere: Autour de la société automatique avec Bernard Stiegler






Quelques traces d'activités étudiants :                                                                                


Pour aller plus loin sur l'innovation technologique et la place qu'elle va occuper dans l'emploi. Voici une vidéo qui nous permet de nous interroger sur les impact des innovations technologiques et ici plus précisément les intelligences artificielles.h

Serons-nous remplacés par des intelligences artificielles ? En France, d’ici à 2025, trois millions d’emplois pourraient disparaître à cause des intelligences artificielles. C’est ce qu’avance une étude du cabinet Rol...

ttps://youtu.be/06XDN5WMjnM


jeudi 20 février 2020

Cours SINNO-7/10 innovation par le modele d'affaire

 










L'innovation dans les business model. 
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=RxVEkHBsYIQ
Webinaire IDP Innovation par les modèles d'affaires
Description Aucun modèle d'affaire ne dure éternellement.
L'innovation par les modèles d'affaires est tout aussi essentielle que la R&D pour capter la valeur...
 

je mets ici la proposition de Zinah que je remonte des commentaires au billet!
Je propose de lire cet article qui nous propose presque 30 exemples de buisines modèle.

https://startupshelter.be/blog/exemples-innovation-de-business-model/

 

ainsi que de regarder cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=C9Nvqd8Q7pM

Créer une proposition de valeur attrayante dans un business model innovant - Yves Pigneur, à l'USI Retrouvez le compte-rendu de la session d'Yves Pigneur sur notre blog : http://bit.ly/1Ny6kXT Informations et inscription sur http://www.usievents.com Yves P...
 
 
compte rendu de la vidéo : https://blog.usievents.com/comment-construire-un-business-model-viable-a-lere-du-digital/
Yves Pigneur - Créer une proposition de valeur attrayante dans un business model innovant
Yves Pigneur - Créer une proposition de valeur attrayante dans un business model innovant Le business model est comme un yaourt : il a une date d'expiration! Yves Pigneur bouleverse notre vision du plan établi et nous donne les clés du renouveau.
 
et enfin pour finir quelques exemples de ce type d'innovationInnovation du modèle d'affaire



Quelques traces d'activités étudiants :                                                                                


J'ai trouvé une vidéo intéressante sur le Business Model Canvas

https://www.youtube.com/watch?v=JNpz47Ezr78

FAIRE UN BUSINESS MODEL: COMMENT SE DÉMARQUER ? (BMC) | DME Le BMC (Business Model Canevas) est un outils visuel permettant de modéliser un projet d'entreprise. La préparation du BMC est particulièrement importante ca...

jeudi 13 février 2020

Cours SINNO-6/10 Innovation marketing

 






Retirez la balise "style" si vous voulez que la vidéo s'adapte à la taille de la page. Ajoutez la classe "container" si vous voulez la centrer

Présentation - Innovation Marketing - M1 Digital Campus Présentation réalisée par Mélanie Brochot, Alicia Prenot, Nathan Labrosse, Clément Auger et Marie Marras
 une entreprise innovante n’est pas seulement capable de définir des produits inédits et des offres originales.
Elle est aussi capable de les mettre en œuvre, c’est-à-dire de les commercialiser de manière rentable. Pour être véritablement innovante, une entreprise doit tout à la fois explorer des idées nouvelles et les exploiter.
Mais je rajouterai à cette video que les zones de floues qui y sont décrites doivent pouvoir donner une ligne à 
l'exploitation sinon on se retrouve dans le cas de Kodak.
 
Le marketing est-il soluble dans l’innovation ? 

Par Frédéric Fréry - Professeur à ESCP Europe

Si vous souhaitez susciter plus d’innovation dans votre entreprise, deux postures sont envisageables :
• La première, dite « technology push », consiste à augmenter le budget de votre département recherche et développement, en vous disant qu’il en sortira bien quelque chose pour lequel vous trouverez un marché solvable.
• La deuxième, dite « market pull », consiste à augmenter le budget de votre département marketing, en vous disant que vous identifierez ainsi des besoins non satisfaits sur le marché, pour lesquels vous serez capable de proposer une offre pertinente.
Entre le push et le pull, quelle est l’approche que vous devez privilégier ?
 
 
Deuxiéme vidéo de Frédéric Féry : L'effet Honda...l'innovation marketing n'est pas toujours là ou on pense!
 
Attention aux fables stratégiques : l'effet Honda
 Lorsque vous lisez un article, un cas ou un ouvrage qui décrit la pertinence d’une stratégie,
la clairvoyance d’un dirigeant ou l’intelligence d’une innovation, êtes-vous sûr qu’on vous présente la vérité, et non une fable reconstruite pour mieux servir d’exemple ?
C’est ce qu’on appelle en stratégie l’effet Honda. 
 
 
Avantage au premier entrant?
être le premier sur un marché est un avantage?
 

L’avantage au premier entrant, c'est une fadaise from Xerfi Canal TV on Vimeo.

 
 
Les fiches de cas associées à l'innovation marketing : Innovation marketing


Quelques traces d'activités étudiants :                                                                                


Le meilleure exemple d'innovation Marketing est chez Apple avec le "One more Thing " de Steve Jobs lors des Keynotes . Rappelons nous de l'Iphone en 2007 lors de la keynotes ou Steve Jobs commande chez Starbuck une énorme quantité de café. De plus il fait intervenir des grands patron qui glorifie son produit. Steve Jobs presente les problèmes liés au téléphones de cette époque et propose la solution L'Iphone ( avec un prix de 400 dollars)

Ainsi je vous invite à regarder la Keynote

https://www.youtube.com/watch?v=P-a_R6ewrmM

Et les coulisses de la présentation:
https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20131009trib000789441/le-premier-iphone-devoile-par-steve-jobs-en-2007-etait-bourre-de-bugs.html
Le premier iPhone dévoilé par Steve Jobs en 2007 était bourré de bugs
Le premier iPhone dévoilé par Steve Jobs en 2007 était bourré de bugs Un prototype qui marchait à peine : voilà ce que le gourou d’Apple a présenté lors de son fameux keynote de janvier 2007. Le premier iPhone aurait coûté au moins 150 millions de dollars à développer, selon une longue et passionnante enquête du « New York Times. »


L'innovation marketing et commerciale concerne la manière ont le produit ou le service s’adresse au marché et aux clients. Ici on entend donc revoir, le positionnement, le conditionnement, la distribution, la vente, la relation client ect. L'entreprise peut donc choisir entre des innovations incréments, qui améliorent l’existant ou des innovations radicales qui transforment un marché ou créent un marché.

Une entreprise innovante, c’est une entreprise qui a des idées inédites, mais qui sait les mettre en oeuvres, c’est à dire qui peut les commercialiser des manières rentables. Elle doit donc explorer des idées nouvelles mais aussi les exploiter. Sauf que généralement si une idée est économiquement viable, elle n’est pas nouvelle. L’exploitation, est synonyme d’efficacité, d’analogies mécanique, de progrès par évolution; alors que l’exploration est synonyme de créativité, d’analogies biologiques, de progrès par révolution.

Donc pour qu’une entreprise soit innovante, il faut qu’elle sache allié exploration et exploitation.

Si on veut susciter l’innovation il y a deux postures envisageables:

La première dite technology push. Elle consiste a augmenter le budget R&D, et de ce dire que on trouvera bien quelque chose a vendre sur un certain marché. Mais la possibilité de succès est assez faible. De plus les innovations pourront n’avoir aucun lien avec la demande du marché. 

La deuxième dite market pull, consiste a augmenter le budget du marketing. De cette manière, on sera capable d'analyser le marché et de voir un manque du consommateur et donc de faire en sorte de satisfaire les futurs clients. Sauf que généralement les études de marché sont différents du comportement effectif du consommateur.

Donc mieux faut essayer un prototype imparfait mais facile à arrêter et dont les conséquences d'échecs ne seront pas grave, que planifier rigoureusement un lancement à grande échelle.

Dans cette séance, on a aussi vu l’effet honda, c’est la rationalisation a posteriori d’événements qui relèvent du hasard et de la nécessité. 



Bonjour à tous,

Quelques réflexions personnelles sur cette série de vidéos :

Le dilemme exploitation contre exploration est à mon avis un peu trop simplifié et je pense qu'il n'est pas viable d'isoler dans des bulles les explorateurs des exploitants, ce pour plusieurs raisons :

- dans les entreprises, les procédures et méthodes qui rigidifient l'exploitation se trouvent également de plus en plus présentes en R&D : reporting régulier, méthodes de créativité, gestion du budget et des portefeuilles de projets, documentation du processus de développement... 

- le challenge d'une entreprise est de faire travailler des gens ensembles, et pour cela un point crucial est d'organiser la transmission des projets/données/informations entre les services, ce qui nécessite une organisation et des méthodes. Sans ça on a effectivement des bulles isolées et un ensemble stérile.

Un service R&D performant n'est donc pas uniquement un service créatif mais aussi un service capable d'organisation et de rigueur. Et à l'inverse un service de production performant doit être capable de créativité. Séparer les 2 aspects comme des entités inconciliables (un "paradoxe") est à mon avis une erreur.

 

Je trouve l'analyse de l'effet Honda intéressante, et elle est à mon avis un cas particulier d'un biais très présent dans le milieu de l'entreprenariat qui est connu plus généralement sous le nom de biais du survivant : on ne retient beaucoup plus les histoires des réussites, qui sont en plus souvent romancées, voir déformées par ceux qui en sont les acteurs et qui sont nécessairement biaisés. Alors qu'il y a en général des information beaucoup plus intéressantes dans les échecs. Le cas de Steve Jobs est assez parlant : il existe des dizaines de livres pour s'inspirer de sa "méthode" alors que les raisons de la réussite d'Apple - qui n'a rien inventé comme la vidéo le rappelle - sont complexes. Ce n'est donc pas forcément pertinent de s'inspirer la méthode d'une célébrité.

Voici un lien vers une conférence TEDx qui explique beaucoup mieux que moi de problème :

https://www.ted.com/talks/thomas_durand_mefiez_vous_des_conferences_ted_et_tedx?language=fr



Bonjour,

Pour approfondir le sujet, voilà ci dessous une vidéo intéressante sur l'innovation marketing