mardi 7 mars 2023

Choisir un serveur vidéo

Dans ce billet, je vais m'intéresser aux services autour de la diffusion de vos vidéos pédagogiques et surtout les vecteurs qui portent de cette diffusion car on va parler ici des différents types de serveurs vidéo.

Ce billet vient compléter une série de billet autour de la vidéo pédagogique.
1- Préparation (avant de rentrer dans un studio)
2-Captation
3-PostProduction
4-Diffusion
5-Exploitation

source infographie workflow https://www.ubicast.eu/media/downloads/leaflets/Miris_Netcapture-FR.pdf


Sommaire :                                                
            
Un peu d'histoire
Spécificités d'un serveur vidéo
1-Stockage
2-Indexation
3-Chapitrage
4-Interfaces utilisateurs et players personnalisables
5-Getsion des niveaux de diffusion
6-Découpage, montage
7-Vidéo to Txt: sous titrage - Transcription
8-Diffusion enrichie
9-Diffusion massive
10-Outils statistiques
11-Intégraton dans votre écosystème numérique
Où en sommes nous?
Comment choisir son serveur vidéo?
Perspectives
Références


Un peu d'histoire : 
                                            
                             

Pour ma part, j'ai commencé à utiliser des vidéos pédagogiques y a plus de 20 ans et je me rappelle que pour les cours en présentiel, et mes premiers usages consistaient à  les projeter en classe, en amphi à partir de mon ordinateur, puis par la suite tablette ou téléphone.
 Et après le cours, pour permettre aux étudiants des les revisionner, je faisais circuler une clé USB parmi eux pour qu'ils puissent la recopier pour éventuellement les reconsulter par la suite.
 Souvent je me posais la question:
Ils copient les fichiers pour se rassurer ou pour vraiment les revisionner?
Car je n'avais pas vraiment de moyen de suivre les usages. 

Puis j'ai mis à disposition ces documents sur un serveur web, mais les étudiants se plaignaient du temps de téléchargement des fichiers.
Cela pouvait durer jusqu'à 2h de téléchargement pour 2 mn de vidéo :-(  pour ceux qui utilisaient des modems et de la taille occupée sur leur disque dur ne leur permettait pas de les conserver! En ce temps là, sur leur disque dur qui avaient une capacité de stockage inférieure à 100Mo!

Du coup,  j'ai assez vite regardé du coté des serveurs vidéos pour tester ce qu'in pouvait faire et pour tester cela j'ai installé mon premier serveur vidéo en 1998, au siècle dernier!
 C'était un Real video serveur !

Le premier à permettre le streaming son dans un premier temps puis vidéo à la demande (VOD).

Pour les utilisateurs via internet, Il fallait alors passer par un player spécifique qu'il fallait télécharger et installer sur son ordinateur.


Qui se rappelle encore de ces petites icones real ?
Rappelez vous avant les années 2000, on les voyait souvent sur les sites web.
En cliquant dessus, cela lançait le plugin dans lequel la vidéo était streamée.

RealPlayer,  lancé en 1995, a été le premier système de streaming vidéo populaire. RealPlayer utilisait une technique de compression de données appelée RealVideo pour diffuser des vidéos sur Internet. 
J'ai commencé par là! (mais y a donc longtemps!), 


Et cette évolution des usages de la vidéo est liée au Streaming. Cette technologie a été importante dans le développement des usages d'internet, car l'accès aux contenus de type son et vidéo a été rendu simple, intégrée au navigateur, rapide et la qualité c'est beaucoup améliorée depuis 1995.

Le principe de base du streaming, c'est que le fichier source est à la demande découpé en petits paquets qui sont envoyés par le serveur aux clients. Et plusieurs utilisateurs peuvent accéder au même fichier vidéo à différents moments. De part le concept d'internet, ces paquets peuvent voyager à des vitesses différentes mais chacun d'entre eux est étiqueté pour que le client puisse le classer dans le bon ordre. Et quand on a reçu assez de paquet la lecture peut commencer. Ce processus s'appelle la mise en mémoire tampon. 
Aujourd'hui avec les réseaux haut débit, des capacités de stockage qui semblent infinies, la généralisation du très haut débit et la compression des données font que tous ces processus paraissent instantanés. 

Car effectivement aussi bien coté serveur que coté client, on a eu ensuite plusieurs technologies qui se sont succédées :

Windows Media Player : Le Windows Media Player de Microsoft a été lancé en 1999, avec une technique de compression de données appelée Windows Media Video. Cette technologie était très performante, mais nécessitait un plug-in pour les navigateurs Web.


Adobe Flash : Le format Adobe Flash a été lancé en 2002. Il a permis de diffuser des vidéos en continu directement sur un navigateur Web sans avoir besoin d'un plug-in. Flash est rapidement devenu le format de streaming vidéo le plus populaire avec le format .FLV
J'ai installé ce serveur qui était assez simple à administrer mais qui au début présenté très peu de fonctionnalité. La première version de YouTube utilisait ce format. 
Ci contre à droite l'archive de l'interface YouTube en avril 2005 (On partait de loin!!)
Dailymotion et YouTube ont utilisé ce format jusqu'en 2007.
C'est aussi en 2007 que Netflix lance son service de vidéo consultable en ligne.

HTML5 : Le développement de la norme HTML5 a introduit la possibilité de diffuser des vidéos en continu directement à partir d'un navigateur Web, sans avoir besoin d'un plug-in. Cela a conduit à une diminution de l'utilisation de Flash et d'autres formats de streaming.
On pouvait alors déposer nos vidéos dans les répertoires de nos arborescences de fichier web par FTP, mais là encore peu de fonctionnalité autour de l'exploitation de ces vidéos.


Ci dessus Nb d'heure de vidéo déposées sur Youtube par minute de 2007 à 2010.


Et aujourd'hui, les formats de streaming vidéo les plus utilisés sont le  H.264, VP9 et AV1, qui utilisent des techniques de compression plus avancées pour fournir une qualité vidéo supérieure à des débits plus faibles. Les services de streaming en ligne tels que Netflix et YouTube utilisent ces formats pour offrir une expérience utilisateur de qualité supérieure.

Les formats les plus utilisés sur les serveurs vidéos Source https://fr.wikipedia.org/wiki/YouTube


Maintenant, Nous utilisons massivement quotidiennement des serveurs qui sont spécialisés dans la diffusion de vidéos sur le réseau. Et surtout ces serveurs proposent des services spécifiques qui sont devenus indispensables dans un cadre pédagogique.
Le plus connu c'est évidement Youtube qui est le deuxième site le plus visité sur internet:


Source : https://www.visualcapitalist.com/top-50-most-visited-websites

Le streaming vidéo est devenu encore plus populaire depuis les phases de confinement avec des usages grand public autour de Netflix, Primevideo....


Cette évolution technologique fait qu'aujourd'hui, ce qui se passe dans la classe, dans un amphi, ou une salle de formation peut être capté, diffusé en temps réel sur d'autres campus ou directement chez l'étudiant et en même temps stocké pour être revu par la suite. Et la partie stockage, diffusion se passe sur des serveurs vidéos.


Spécificités d'un serveur vidéo :                     

          Un serveur vidéo est un serveur informatique conçu pour héberger, stocker et diffuser des contenus vidéo en streaming sur Internet ou un réseau local. 

Aujourd'hui le terme serveur vidéo regroupe la couche matérielle (Infra serveur, Espace de stockage, carte réseau...) et la couche applicative intégrant des fonctionnalités de présentation, recherche,  montage et de diffusion player, export....

Il est possible d'installer un serveur dans son réseau ou d'utiliser des services Cloud.
Car cela vous permettra de maitriser les éléments suivants :
-Droit d'auteur (DRM)
-intégrité de vos contenus
-liberté de publication
-RGDP
-Souveraineté numérique
-maitrise des coûts
-s'inscrire dans un écosystème local.
Et au delà des ces éléments, les serveurs vidéo locaux permettent de diffuser des vidéos de manière plus efficace et de meilleures qualité (Et sans pub) que les plateformes de partage vidéo publiques telles que YouTube.

 Et aujourd'hui, on retrouve un certain nombre de caractéristiques sur ces serveurs:

1-Stockage                                                             

Un serveur vidéo doit avoir des capacités de stockage conséquentes.
 Il doit être capable de stocker jusqu'à plusieurs dizaines de Go/jour. 
Et pour donner un ordre de grandeur, sur Youtube il se dépose  chaque minute, 500 heures de vidéos (source).

Et ce qu'il faut savoir après avoir déposé une vidéo sur ce type de serveur, il y a encore un temps d'encodage

L'encodage (souvent géré par FFMPEG) est le processus qui permet de créer la vidéo pour la rendre lisible dans un lecteur vidéo. Il existe de nombreux formats vidéos, dont certains adaptés pour le web.
Et tous les formats ne sont malheureusement pas lisibles avec tous les navigateurs.
Donc voici le format le plus utilisé pour exporter est le mp4 (ou MPEG4) pour la vidéo et mp4 AAC à au moins 128 Kbps pour le son. 

 Le serveur encode la vidéo dans des formats différents (généralement mp4 et webm) et dans des qualités différentes (240p, 480p,720p et 1080p). L'encodage le plus faible (240p) est presque instantané, ce qui vous permet de rapidement voir la vidéo. L'encodage le plus élevé dépend de la qualité initiale de votre vidéo. Si votre vidéo a une résolution de 480 lignes à l'origine, vous ne pourrez pas avoir de qualité supérieure. L'encodage 720p correspond au format HD et 1080p au format Full HD.

FormatDébitStockage par heure Bande passante Description Usage
3GPP64 Kbps à 384 Kbps2 Mo à 12 Mo64 Kbps à 384 KbpsFormat vidéo destiné aux téléphones mobilesStreaming mobile
FLV200 Kbps à 2 Mbps90 Mo à 1 Go200 Kbps à 2 MbpsFormat de vidéo utilisé pour le streaming sur le webStreaming sur le web
MP4192 Kbps à 4 Mbps70 Mo à 1,5 Go192 Kbps à 4 MbpsFormat vidéo polyvalent utilisé pour le streaming et les appareils mobilesStreaming sur le web et mobiles
WebM100 Kbps à 2 Mbps40 Mo à 1 Go100 Kbps à 2 MbpsFormat vidéo ouvert et libre utilisé pour le streaming sur le web Streaming sur le web
AV1 100 Kbps à 2 Mbps40 Mo à 1 Go100 Kbps à 2 MbpsCodec vidéo libre et ouvert développé par l'Alliance for Open MediaStreaming sur le web et les appareils mobiles
HEVC192 Kbps à 8 Mbps70 Mo à 3 Go192 Kbps à 8 MbpsCodec vidéo de haute qualité utilisé pour les vidéos 4K et les appareils mobilesStreaming haute qualité sur les appareils mobiles et la télévision

Mais pourquoi tous ces formats?
Le serveur est capable d'adapter la qualité de la vidéo qu'il vous distribue en fonction de votre bande passante disponible et de la taille de votre écran. Et cela prend beaucoup de place!
Donc quand vous êtes administrateur d'un serveur il faut estimer les usages pour choisir le nombre d'encode à faire par vidéo en fonction du volume déposé par jour, des usages des utilisateurs.

Pour l'utilisateur, l'ensemble de ces processus sont transparents.

Et aujourd'hui les serveurs vidéos proposent de plus en plus des possibilités de live streaming. 

Le live streaming, ou diffusion en direct, permet de diffuser un événement en temps réel sur internet. D'un point de vue technique, le live streaming fonctionne de la manière suivante:

 1-Capture de l'événement : une caméra ou un autre dispositif de capture vidéo enregistre l'événement en temps réel.
2-Encodage : le flux vidéo est converti en un format numérique adapté au streaming, généralement en utilisant un codec vidéo comme H.264.
3- Compression : le flux vidéo est compressé pour réduire sa taille de fichier et faciliter son transfert sur internet. Cela peut être effectué en temps réel ou préalablement, selon la méthode de compression utilisée.
4-Transfert : le flux vidéo compressé est transféré sur internet via une connexion internet à haut débit.
5-Traitement du signal : le flux vidéo est divisé en petits paquets qui sont envoyés en temps réel à un serveur de streaming.
6-Distribution : le serveur de streaming distribue les paquets de flux vidéo aux utilisateurs qui regardent la diffusion en direct sur leur appareil.
7-Décodage : les flux vidéo reçus par les utilisateurs sont décompressés et décodés pour être affichés sur leur écran.
En général, le live streaming est accompagné d'un flux audio en direct et de fonctionnalités interactives telles que le chat en direct et les sondages en ligne pour permettre aux utilisateurs de participer à l'événement en temps quasiment en temps réel. Je dis quasiment car il m'est arrivé d'observer sur youtube un délais de 12mn entre la capture  et le décodage. Mais, c'est en général de l'ordre de quelques dizaines de seconde pour ces 7 étapes.

Il existe plusieurs formats de flux vidéo en direct (live streaming), voici quelques-uns des plus courants : 

1-RTMP (Real-Time Messaging Protocol) : c'est un protocole de streaming vidéo en temps réel développé par Adobe. Il est principalement utilisé pour la diffusion de vidéo en direct en haute qualité, notamment pour les événements sportifs ou musicaux. 

2-HLS (HTTP Live Streaming) : c'est un protocole de streaming vidéo adaptatif développé par Apple. Il utilise le protocole HTTP pour diffuser des vidéos en direct sur Internet. 

3-NDI est un protocole de streaming vidéo développé par la société NewTek. Il permet de transmettre des signaux vidéo haute qualité en temps réel sur des réseaux IP locaux. Le NDI est souvent utilisé dans des environnements de production vidéo professionnels pour transmettre des signaux vidéo en temps réel entre différents périphériques tels que des caméras, des ordinateurs et des consoles de mixage.

5-WebRTC (Web Real-Time Communication) : c'est un protocole de streaming vidéo en temps réel basé sur les navigateurs. Il permet aux développeurs de créer des applications de communication en temps réel, telles que la vidéoconférence et le chat vidéo. Il existe d'autres formats de flux vidéo en direct, mais ceux-ci sont les plus couramment utilisés.


Exemple de workflow de la camera au client final

Et depuis le confinement dans nos établissements on utilise de plus en plus ces flux :

-soit via des applications dédiées visioconférence  (Zoom, BBB, Teams...) et ensuite on les stocke sur les serveurs vidéos.

-soit le flux est adressé directement vers le serveur vidéo par des Box, cameras , encodeur, OBS.
Et dans les deux cas ils viennent augmenter le volume de données déposées.

Et enfin il faut prévoir une  sauvegarde de tout cela dimensionnée en To

Pour avoir une idée plus précise du volume d'un serveur pour un établissement, j'ai fait en décembre un billet sur avec le nombre de vidéo sur les chaines YouTube des Universités en France et j'ai quelques données des volumes occupés ou attribués sur des serveurs POD.

                                                         URL                      Nb Vidéo          Espace disque       

Université de Lille             https://pod.univ-lille.fr                4640 (au 24 avril 2019)  20 To 
Université de Bordeaux   https://mediapod.u-bordeaux.fr   8950                    7  To occupés
Académie de Caen            https://pod.ac-caen.fr/                                      5 To
Université Côte d'Azur    https://pod.univ-cotedazur.fr/     4508                14To


On commence souvent par un serveur et les usages augmentant la scalabilité du système impose une infrastructure système et réseau robuste!


2-Indexation                                                                             

Quand on dépose une vidéo sur un serveur, elle peu être préindexée.
Certains champs la décrivant peuvent être remplis automatiquement
-Titre du cours
-Nom de l'enseignant
-Nom de la formation
-Date Heure
-Lieux d'enregistrement...

A cela on peut rajouter des descriptions manuelles ou mieux automatiques après transcription du contenu de la vidéo.
Ces services associés à un moteur de recherche permettrons aux utilisateurs de mieux se retrouver dans le volume de vidéo conséquent.

(Sur la droit de ce billet, la capture écran des éléments décrivant une vidéo sur un serveur POD - cliquez pour agrandir) 



3-Chapitrage                                                           

Le chapitrage d'une vidéo est le principe de segmenter une vidéo pour que l'utilisateur puisse se rendre à des moments précis de la vidéo à l'aide d'un menu.
Ce chapitrage peut être automatique, (généré par exemple à partir des slides de support de votre cours) ou personnel et à ce moment là vous indiquez le début de chaque chapitre.


Sur Youtube il est possible de chapitrer manuellement vos vidéos en donnant le time code correspondant dans le champ description de la vidéo


Coté gestionnaire de la chaine
Editez la description de votre vidéo.
Entrée le time code de votre chapitre
Coté utilisateur
Le chapitrage apparait sous forme de liens ou vignettes cliquables

Il est aussi possible sur Youtube de chapitrer automatiquement vos vidéos (+d'info)



Autres exemples :


Pour chapitrer une vidéo sur Pod rendez-vous à la page de vos vidéos (ou sur la page de l'une de vos vidéos) puis cliquez sur "Chapitrer la vidéo" (troisième icône).


Vous arriverez à la page de chapitrage de la vidéo. Une liste des chapitres existants est inscrite dans un tableau, indiquant leurs titres et leurs positions dans la vidéo (en secondes).Pour ajouter un nouveau chapitre :
  • positionnez le lecteur vidéo au début du chapitre, puis cliquez sur "Ajouter un chapitre".
  • Saisissez le titre du chapitre
  • Cliquez sur "Obtenir le temps du lecteur" pour ajouter automatiquement le temps affiché dans le lecteur vidéo.

Sur la droite de la page se situe des informations pour vous aider à la bonne utilisation de cette page.

Les chapitres seront disponibles sur la vidéo par le biais du lecteur vidéo. Voir l'icône "Chapitres" en bas à droite du player.

Ce chapitrage peut être enrichi d'activité et de commentaire par le groupe des utilisateurs. 

Exemple proposé sur le serveur NUDGIS par Ubicast
Et remarquez ici comment le chapitrage est accessible dans l'embed c'est à dire qu'il sera donc aussi accessible si vous intégrez ce format dans votre LMS.
(cliquez sur plein écran et le menu à droite ensuite)


4 -Interfaces utilisateurs et Player personnalisable        

Sur les serveurs vidéos il est possible de configurer les interfaces web des différents utilisateurs (créateurs, utilisateurs). Au delà de la partie graphique avec les couleurs de l'établissement et les logos. Il est possible de créer des chaines, des listes de vidéos..
Mais aussi de classer ses vidéos dans des listes, des chaines...


Exemples d'interfaces personnalisées sur les pages d'entrée de serveurs POD:

https://pod.univ-montp3.fr/


https://pod.univ-cotedazur.fr https://videos.upf.pf

Les Tutos Ubicast pour personnaliser les interfaces de NUDIGS


Sur Youtube il est aussi possible de personnaliser sa chaine par un bandeau et aussi en classant les playlists ou les vidéos comme par exemple sur ma chaine https://www.youtube.com/cbatier . Et de choisir d'afficher les chaines partenaires.




5-Gestion des niveaux de diffusion                                                  

Sur l'ensemble des serveur on peut retrouver a peu près maintenant les mêmes droits sur la diffusion de vos vidéos. Vous choisissez quel niveau de visibilité que vous voulez lui donner.
 
-Privée : il n'y a que le propriétaire qui peut la voir.
-Diffusion limitée à vos étudiants,
-Diffusion limitée par mot de passe
-Diffusion illimitée à tout internet
-Autoriser le téléchargement du fichier vidéo
(Attention : Tout ce qui s'affiche sur un écran peut être récupéré, il s'agit ici d'une option qui permet d'expliciter et de facilité le téléchargement)

Les intitulés changeront en fonction des serveurs et certains comme Vimeo proposeront certains niveaux de publication dans les abonnements payants.

PODYoutubeViméo

6-Découpage, montage                                     

Les applicatifs proposés par certains serveurs proposent des services de montage en ligne. 
Ce n'est pas aussi complet qu'un logiciel installé sur votre ordinateur mais cela permet de supprimer quelques longueurs en début de cours, de couper les pauses.
Ce découpage se fait généralement par point d'entrée et de sortie, donc je dirai un peu au doigt mouillé, mais ça peut dépanner!

Youtube propose une interface présentant des pistes sur lesquelles on peut réaliser des modifications.


Sur Inwicast serveur les outils de découpage sont intégrés au niveau du player vidéo.



7-Video to Txt : Sous titrage - Transcription                                                          

 
J'ai regroupé ici deux fonctionnalités que l'on retrouve depuis moins de plus en plus dans les services mais encore souvent en option la transcription et le sous-titrage.
Auparavant j'aurai classé ces fonctionnalités dans un processus de post production de la vidéo. Mais, comme elles sont de plus en plus présentes sur les serveurs, parfois même intégrées de façon automatique et de plus en plus rapide voir transparentes pour des processus qui demandaient y a encore quelques années des heures de traitement pour des rendus rarement supérieur à 90%.


Ceux sont deux processus différents liés à la création de contenu vidéo :
La transcription est le processus de conversion d'un contenu audio ou vidéo en texte écrit. Cela peut être fait manuellement ou automatiquement à l'aide de logiciels de reconnaissance vocale. 
La transcription est souvent utilisée pour rendre le contenu audio ou vidéo accessible aux personnes sourdes ou malentendantes, ainsi qu'à des fins de référence pour les recherches et les études. 

Le sous-titrage est le processus d'ajout de texte écrit à une vidéo pour fournir une traduction ou une transcription pour le public. Les sous-titres sont généralement placés en bas de l'écran et peuvent inclure des informations supplémentaires telles que le nom du locuteur ou les effets sonores. Le sous-titrage est souvent utilisé pour rendre une vidéo accessible à un public plus large, y compris les personnes sourdes ou malentendantes ou celles qui parlent une autre langue.

 En résumé, la principale différence entre la transcription et le sous-titrage est que la transcription convertit un contenu audio ou vidéo en texte, tandis que le sous-titrage ajoute un texte écrit à une vidéo existante.

Le sous titrage des vidéos est  une fonction inclusive permettant de rendre accessible votre contenu aux étudiants ayant des soucis d'audition . Sur certains serveurs il est possible de rajouter des outils spécialisés comme  Authot, spécialiste de la technologie
« Speech to Text » qui propose un sous-titrage automatique de vos vidéos.
  • Les mots sont retranscrits et affichés au fur et à mesure de la vidéo.
  • Le script du texte est disponible dans son intégralité et synchronisé avec la vidéo.
  • Un confort de lecture pour les personnes malentendantes.
  • Une option de traduction automatique.

Plus d'info sur ce service https://microservices.authot.com/

Comme exemple d'intégration regardons comment cela se passe sur Youtube


1- Pour afficher les sous titres (et les traductions en plusieurs langues) :
C'est directement dans le player vidéo , ce qui permet d'avoir aussi cette fonctionnalité accessible quand vos vidéos seront emballées directement dans vos cours.

1-Pour afficher la transcription correspondante cela se passe en dehors du player.

Il est aussi possible de re éditer les sous titres ou d'exporter la transcription je vous montre comment dans la vidéo ci dessous:


Le sous titrage rend accessible les vidéos aux mal entendants et le chapitrage lui permet une indexation du contenu de la vidéo permettant ainsi aux étudiants de retrouver un moments précis de leur cours par un moteur de recherche qui vient du coup compléter cet ensemble d'outil. Si on fait une analogie avec le papier, le chapitrage c'est un peu l'index de votre vidéo et la transcription le contenu .


8-Diffusion enrichie                                                  

Il existe de plus en plus de service et de fonctionnalités qui peuvent enrichir la diffusion de la vidéo. On en a déjà abordés spécifiquement deux comme le chapitrage et les sous titres.
La plupart des serveurs proposent aujourd'hui la possibilité d'habiller une vidéo en rajoutant un watermark (qui peut être logo établissement ou de la formation) et un générique au début ou à la fin de vos vidéos.
Mais il est possible d'aller plus loin que cet habillage:



Mais il existe des services de commentaires synchronises, des modules extérieurs comme H5P qui permettent de rajouter des activités sur la vidéos.


Autre éditeur offrant la possibilité de rajouter de l'interactivé dans nos vidéos
https://kumullus.com/

On retrouve de plus en plus systématiquement, la fonctionnalité picture-in-picture (PIP) en vidéo permet d'afficher une petite fenêtre de lecture vidéo superposée à une autre fenêtre vidéo ou à une application en cours d'exécution sur l'écran. 

Cette fonctionnalité permet à l'utilisateur de continuer à regarder une vidéo tout en effectuant d'autres tâches sur son ordinateur ou son appareil mobile. 

Par exemple, vous pouvez regarder une vidéo sur une plateforme de streaming tout en naviguant sur Internet ou en utilisant une application de traitement de texte. 

Le PIP est généralement activé à partir d'un bouton de contrôle sur le lecteur vidéo ou en cliquant avec le bouton droit de la souris sur la vidéo. Une fois activé, l'utilisateur peut déplacer la fenêtre PIP sur l'écran et la redimensionner en fonction de ses préférences. Certains lecteurs vidéo proposent également des options pour ajuster l'opacité de la fenêtre PIP et pour la désactiver automatiquement lorsqu'elle n'est plus nécessaire.

 En résumé, la fonctionnalité picture-in-picture en vidéo permet une expérience de visionnage plus flexible en permettant à l'utilisateur de continuer à regarder une vidéo tout en effectuant d'autres tâches sur son ordinateur ou son appareil mobile.

Transposé à un serveur vidéo pédagogique certains dispositifs permettent d'enregistrer plusieurs flux vidéo (écran de l'enseignant, webcam, camera en classe...) et l'étudiant peux pendant la lecture la vidéo qu'il regarde en grand (l'écran) en conservant en vignette la vidéo de son enseignant.

Les perspectives d'interaction au sien de vidéo sont infinies regardez ce que les services AWS font autour de la retransmission d'évènements sportifs. Je ne suis pas certain que d'un point de vue pédagogique ça soit très pertinent mais ça donne des idées d'interactions qu'on pourra proposer sur nos vidéos rapidement! 


9-Diffusion massive                                                           

Il est difficile de donner une réponse précise car ces chiffres évoluent rapidement et peuvent varier en fonction des sources. Cependant, voici quelques informations générales :

Selon les statistiques de 2021, les plateformes vidéo les plus consultées sont :
YouTube
Netflix
TikTok
Amazon
Prime Video Facebook

Ce qui génère un volume plus que conséquent sur le trafic de données échangées sur internet! Netflix avec moins d'utilisateur que YouTube génère plus de trafic.



On a vu précédemment que sur YouTube plus de 720 000 heures de vidéo étaient déposées par jour. 
En ce qui concerne le nombre d'heures de vidéo consultées chaque jour, les chiffres sont également très variables en fonction des plateformes.
 Par exemple, YouTube a annoncé en 2021 que plus d'un milliard d'heures de vidéo sont regardées chaque jour sur sa plateforme, tandis que Netflix a annoncé en 2020 que ses utilisateurs ont regardé plus de 2 milliards d'heures de contenu chaque mois.

Dans un établissement un cours capté en amphi peut être revisionné par 20 à 30% des étudiants qui iront piocher dans la vidéo. Et sur des cours en ligne bien formatés ce taux de visionnage peut être de 600% dans le cas ci dessous les 400 étudiants inscrits ont générés 2400 visionnage. 


Cela à un impact fort sur le débit que doit proposer votre serveur mais aussi sur votre infra réseau!


10-Outils 
statistiques                                         

Il existe plusieurs outils statistiques disponibles pour la consultation de vidéos en ligne, notamment :

1- Les vues : il s'agit du nombre de fois que la vidéo a été vue ou lancée. Il faut aussi suivre dans un contexte pédagogique le nombre de vue par étudiant inscrit à votre cours. 

2- La durée de visualisation : il s'agit du temps que les utilisateurs passent à regarder la vidéo. Cette statistique est généralement mesurée en pourcentage de la durée totale de la vidéo. Et certains serveurs permettent de visualiser la courbe nommée rétention d'audience par YouTube dans ses outils d'analyse ci dessous et dans l'exemple juste ci dessus c'est directement intégré au player vidéo d'Inwicast serveur. ET les pics qu'on obverse c'est quand les étudiants ne comprenne pas une notion, ils revisionne le passage. C'est pour l'enseignant très riche d'information et très précis!



Et si vous déposez vos vidéos sur des serveurs publics vous suivrez les stats suivantes 


3- Les abonnés : il s'agit du nombre de personnes qui suivent une chaîne ou un compte en ligne, et qui peuvent recevoir des notifications lorsqu'une nouvelle vidéo est publiée.

4- Les commentaires : il s'agit des commentaires laissés par les utilisateurs sous la vidéo. Ces commentaires peuvent donner des informations sur la qualité de la vidéo, les sujets qui intéressent le public, etc. 

5-Les mentions "j'aime" ou "je n'aime pas" : il s'agit d'un indicateur de la réaction des utilisateurs à la vidéo. 

6-Les partages : il s'agit du nombre de fois que la vidéo a été partagée sur les réseaux sociaux ou d'autres plateformes en ligne. 

Ces outils statistiques permettent aux créateurs de contenu, aux enseignants auteurs  de comprendre comment leur contenu vidéo est perçu par leurs étudiants et d'adapter leur stratégie en conséquence. Mais parfois cela ne suffira pas et et j'ai fait précédemment un billet sur
Comment savoir si une séance de cours vidéo a été visionnée en entier ? 


11-Intégration dans votre écosystème numérique
                                         

Et enfin, un dernier point à prendre en considération pour votre serveur vidéo, c'est  qu'il risque de devenir un élément important, incontournable de votre Environnement Numérique de Travail (dans les usages, les volume de données gérées..), un peu comme l'est YouTube sur internet d'ailleurs...
Et pour cela il faut que cet élément puisse physiquement s'intégrer dans une salle machine (ça ce n'est pas tres compliqué quand on a de la place) ou dans les contraintes juridiques pour les solutions clouds.

Exemple de configuration d'un serveur vidéo Université de Bordeaux :

https://mediapod.u-bordeaux.fr

Nombre de vidéos :  8950 (dont 6570 visibles) soit environ 118 jours de visionnage

Encodages utilisés : 1080p.ts, 720p.ts, 360p.ts + 360p.MP4 pour le téléchargement

Stockage NFS : 7To occupés


Et il faut qu'il puisse communiquer facilement avec les autres briques de votre ENT: serveur d'authentification, plateforme de formation, plateforme de portfolio, CMS... 
Pour faciliter le travail des administrateurs systèmes pensez à regarder simplicité d'intégration avec les systèmes de sauvegarde et d'authentification de l'établissement.
Sur l'authentification, j'attire le focus car c'est un point important pour la sécurisation et relié aux statistiques vues ci dessus cela donne une possibilité d'analyse personnalisable pour les enseignants.

Pour faciliter le travail des équipes audiovisuelles veillez à la compatibilité et à la facilité d'intégration des différents workflow de production vidéos pouvant exister dans votre établissement.

Pour faciliter le travail des équipes de communication regardez bien les options de personnalisations présentes.

Pour les services financiers et juridiques regardez les CGU et condition de paiement si vous choisissez une solution commerciale gestion intégrée des droits d'auteur (DRM).

Et le point le plus important que l'affordance et intégration de la solution simplifie l'accompagnement par les équipes support, facilite les usages et donc l'expérience utilisateur aussi bien des enseignants que des étudiants en le rendant quasiment transparent.

 

Où en sommes nous ?                       

Mon billet étant déjà assez long, je vais me limiter aux serveurs vidéos dans les établissements d'enseignement supérieur en France.
Pour ma part j'ai géré et utilisé plusieurs serveurs : RealVidéo serveur (y a longtemps), Dailymotion, YouTube, Inwicast et en ce moment POD.

Mais pour avoir une vision plus large que mes simples usages je vais me pencher sur ces  trois enquêtes intéressantes réalisées par société Ubicast:


-Enquête 2022 Les usages des la vidéo pédagogique 
dans l'Enseignement Supérieur Public français 
https://news.ubicast.eu/fr/enquete-usages-video-pedagogique-2022
-Enquete 2021 https://news.ubicast.eu/fr/enquete-2021-usages-pedagogiques-video-enseignement-superieur-public-fran%C3%A7ais
-Enquete 2020 https://www.linkedin.com/pulse/enqu%C3%AAte-sur-les-usages-p%C3%A9dagogiques-de-la-vid%C3%A9o-dans-sup%C3%A9rieur/


La majorité des établissements utilisent soit la solution NUDGIS-Ubicast soit POD.



Causerie sur les serveurs vidéos avec Jean Marie Cognet CEO Ubicast  :


Pour illustrer les usages, voici la liste des serveurs POD des universités : Liste des instances POD.

Je rajouterai à ces infos quelques utilisations autour du serveur 
vidéo Peertube. Solution open source proposée par Framasoft. Avec cette particularité c'est que le concept de PeerTube est de créer un réseau de nombreux petits hébergeurs de vidéos, interconnectés.
Comme exemple dans le sup, je vous invite à parcourir le serveur des Replay JRES pour découvrir ce service:

https://replay.jres.org/


Comment choisir son serveur vidéo?          


Cette question je l'ai souvent entendue!

avec immédiatement derrière la question suivante :
Mais pourquoi faire un choix tout est sur YouTube!

On vient de voir qu'effectivement que YouTube représente l'acteur de poids dans nos usages quotidiens. Difficile de nier que cette hégémonie fait que c'est la référence en terme de service et d'usage.
 Mais j'ai apporté ci dessus tout un ensemble de point qui me font penser qu'il est indispensable d'avoir son propre serveur vidéo.

L'un des principaux avantages d'un serveur vidéo est le contrôle total qu'il offre sur la distribution et la qualité de la vidéo. En utilisant un serveur vidéo, il est possible de personnaliser la diffusion en fonction de critères tels que la localisation géographique, la qualité de la bande passante, la sécurité, etc. De plus, les serveurs vidéo offrent généralement des options de personnalisation plus avancées pour les lecteurs vidéo et les fonctionnalités de lecture.

En revanche, l'utilisation d'un serveur vidéo nécessite des compétences techniques et un investissement financier plus important que l'utilisation de plateformes de partage vidéo publiques telles que YouTube. L'hébergement de contenu vidéo sur un serveur vidéo est généralement recommandé pour les grandes entreprises, les universités et les organisations ayant des besoins de diffusion vidéo spécifiques et des ressources suffisantes pour les gérer.

Il existe de nombreux serveurs vidéo sur le marché, chacun ayant leurs propres caractéristiques et avantages. Voici quelques exemples de serveurs vidéo populaires :


Sites en ligne Solutions Cloud Solutions commerciales Solutions Open source
Wowza Streaming Engine

Microsoft Stream
Amazon Web Services Elemental MediaStore
Nimble Streamer ou pour une classe




Adobe Media Server
(j'ai mis en mixte mais je doute un peu de la version sur votre serveur en regardant la configuration serveur demandé :  Processeur Intel® Pentium® 4 à 3,2 GHz
(Intel Xeon® Dual ou plus rapide recommandé)







PORTAIL TUBES (ou Peertube) et POD EDUC sont les  deux serveurs vidéos proposés par l'éducation nationale permettant le dépot et la consultation de vidéos, classées par thèmes et sous-thèmes.

Perspectives :                                            

Dans un marché ultra-dominé par le mastodonte YouTube, il existe de nombreuses alternatives pour diffuser vos vidéos. YouTube reste encore incontournable pour le moment si vous voulez générer du trafic sur certains contenus. Mais la publicité prenant de plus en plus de place il faut proposer d'autres alternatives.

Il est possible pour certaines solutions de commencer l'hébergement chez eux et ensuite de migrer sur vos serveurs. 


Plusieurs codecs vidéo plus performants que H.264 sont maintenant disponibles, offrant des améliorations en termes de qualité vidéo, de débit binaire et d'efficacité de compression.

H.265 (aussi connu sous le nom de HEVC) : ce codec permet de réduire la taille des fichiers vidéo tout en offrant une qualité d'image supérieure à H.264, grâce à une efficacité de compression améliorée. Il est largement utilisé pour la diffusion en streaming de contenu vidéo en haute définition et en ultra haute définition.

VP9 : développé par Google, ce codec vidéo est également conçu pour offrir une meilleure qualité d'image et une efficacité de compression supérieure à H.264. Il est souvent utilisé pour la diffusion de contenu vidéo sur des plateformes en ligne comme YouTube

AV1 : développé par un consortium industriel comprenant des entreprises telles que Google, Microsoft et Amazon, ce codec vidéo open-source offre une efficacité de compression encore meilleure que H.265 et VP9. Il est notamment utilisé pour la diffusion de contenu vidéo en haute définition et en ultra haute définition

Ces codecs vidéo plus performants sont utilisés pour répondre à la demande croissante de contenu vidéo en haute qualité sur les plates-formes en ligne et pour réduire les coûts de stockage et de transmission des vidéos.


Pour la petite histoire :                                 
       En 2009, avec l'équipe d'Icap , on avait développé un serveur vidéo qui n'avait rien à envier à Youtube :-) Spimotion

Références :                                        


C'est quoi le streaming :
https://www.avast.com/fr-fr/c-what-is-streaming

Comparatifs des services vidéos en ligne :
https://filmora.wondershare.fr/vimeo/vimeo-vs-youtube-dailymotion.html

Les 10 meilleures solutions d’hébergement vidéo à envisager en 2023 (gratuites ou payantes) Matteo Duò, 1 février 2023
https://kinsta.com/fr/blog/hebergement-video/#les-10-meilleures-plateformes-dhbergement-vido-en-2023

https://www.capterra.fr/software/178033/mediaserver#pricing

Comparaison de media serveur personnel (remplaçant les magnétoscopes)
https://geekflare.com/fr/best-media-streaming-server/


Quelques tutos  POD par  Johann Nallet :

 

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